Dans le cadre de son programme de structuration de la filière Art et Culture, Sénégal Talents Campus (STC) a lancé hier, la première édition du Salon des métiers des arts et des rencontres technologiques (Smart). Ledit salon se veut un cadre de dialogue permanent entre les acteurs du secteur des Arts et de la Culture et ceux de la formation professionnelle et technique.
Le Centre de formation professionnelle et technique destiné aux professionnels des Arts et de la Culture du Sénégal, Sénégal Talents Campus (STC) forme des régisseurs son, des régisseurs lumière, des régisseurs de production, des administrateurs culturels et des entrepreneurs de spectacles. La première édition du Salon des métiers des arts et des rencontres technologiques (Smart) se veut un cadre de dialogue permanent entre les acteurs du secteur des Arts et de la Culture et ceux de la formation professionnelle et technique. Ces deux secteurs sont aujourd’hui fortement secoués par la transition numérique et la rareté des financements publics et privés. Selon la directrice des arts, Mme Khoudia Diagne, l’avènement du numérique et de la technologie permet de booster ces industries qui sont encore naissantes au niveau de nos pays. A l’en croire, cette initiative permettra de mettre autour d’une table tous les concernés de ces secteurs surtout la culture, de voir les manquements pour arriver à développer nos instituts culturels et créatifs.
« Je pense que ce lien entre la technologie, le numérique et la culture va forcément arriver à des solutions. C’est déjà en vigueur dans d’autres pays et c’est heureux qu’il y ait des acteurs culturels qui prennent l’initiative et la conscience que ces sous-secteurs sont nécessaires à la culture et qui prend l’initiative d’organiser ce salon pour s’en sortir au terme des rencontres, des recommandations et des décisions qui vont permettre de consolider tout ce qui est en train d’être fait actuellement », a-t-elle souligné.
« Le projet Sénégal talent Campus qui a bénéficié d’un appui du fond des cultures urbaines d’une subvention 21 millions F Cfa, donc le premier pilier c’est de former ces jeunes qui ont du talent, des compétences certifiées pour pouvoir utiliser toutes ces nouvelles données qui nous viennent de partout, maîtriser le numérique, la technologie et tout ce qui va avec pour permettre non seulement des compétences avérées mais aussi de pouvoir monnayer tous ces talents en Afrique et au-delà », a notamment dit Mme Diagne. Elle dit avoir remarqué la présence des femmes au niveau de ce secteur bien qu’il est en train de s’améliorer était plutôt déséquilibré et qu’il y ait des initiatives qui nous permettent aujourd’hui de relever ce niveau à savoir avec le concours de l’Unesco. Abondant dans le même sens, Olivier Pieume, conseiller régional pour l’enseignement technique information en Afrique à l’Unesco, a dit qu’ils souhaitent d’ici une à deux années avoir des résultats qu’ils seront capables de partager ces résultats et de montrer ces succès.
Moyennant cela, ils vont essayer de faire un tour pour faire un partage d’expérience. Ce qu’on a eu comme expérience avec les autres pays et voir dans quel mesure le travail qui a été réalisé capitalisé dans les sous-régions. « Nous sommes pays de culture, les jeunes s’intéressent à tout ce qui tourne autour du spectacle, des métiers de la technologie cela permet de situer l’importance de ce premier salon des métiers des arts et des rencontres technologiques que Sénégal Talents Campus, avec un certain nombre de partenaires, a organisé en conviant l’ensemble des formateurs des apprenants », a dit Boubacar Séguini Sy, ministre-conseiller en charge de l’Éducation professionnelle. Selon lui, ce premier salon des métiers permet d’outiller cette jeunesse pour faire face aux défis qui se posent à l’ensemble de la communauté, de créer de la richesse, de retrouver une identité, de donner du sens à nos initiatives. C’est dans ce sacré qu’on peut situer le fond de développement des cultures urbaines qui est aujourd’hui évalué à 600 millions de F Cfa.
Pour le secteur des Arts et de la Culture, elle a de très nombreux défis à relever, le Smart est une occasion unique pour challenger les différents acteurs de l’écosystème pour une meilleure prise en charge des questions liées à la formation à la formalisation et à l’insertion professionnelle des jeunes du secteur des Arts et de la Culture en quête d’un premier emploi.
REWMI
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