Le basket sénégalais est mort et vraiment mort par la faute d’un homme incompétent, sorti de nulle part, Me Babacar Ndiaye. Toute la détermination de l’homme, c’est de se servir avec un groupe d’amis le basket au lieu de servir le basket. Parce qu’il n’a jamais été pratiquant, mais uniquement un dirigeant qui, par la grâce de manœuvres, est parvenu à partir de son club le Dakar Université Club, à se faire élire et réélire à la tête de notre basket.

Seulement, pendant ces deux mandats, il a tué le basket sénégalais qui a été ridiculisé lors de la fenêtre du Caire. Voir sur le chemin du Caire, des « Lions » dormir à même sol à l’aéroport d’Istanbul, pour un grand pays de sport ! C’est une insulte suprême au peuple champion d’Afrique des Nations qui a écrasé à deux reprises, l’Egypte. Voilà. Même si Baba Tandian a été l’imprimeur du « Témoin », nous pensons jusqu’il a été mille fois un meilleur président de Fédération que ce Me Babacar Ndiaye. Qu’on aime ou pas ses méthodes, son franc-parler, au moins on sait que lui est sorti de quelque part, précisément du basket, pour faire son bonhomme de chemin à travers l’imprimerie, avant de revenir au basket pour le servir et non se servir.

A la tête de la Fédération de basket, Baba Tandian avait complètement délaissé et son entreprise et sa famille. Sa seule et unique famille restait la balle orange. Il dormait presque dans son bureau de la Fédération de basket. Il avait réussi à refaire aimer le basket sénégalais. Le championnat attirait de nouveau le public.

Les sponsors se bousculaient autour de lui. Il lui arrivait même de refuser des sponsors. Il avait fait réparer de sa propre poche, le tableau magnétique du stadium Marius. Lors d’une finale de CAN de basket des filles à Bamako, ces dernières menaçaient de bouder si elles ne recevaient pas leurs primes. Connaissant les lenteurs administratives, c’est de Bamako qu’il câbla son ancien collaborateur Amara, qui lui convoya 20 millions de francs Cfa dans un sachet en plastique, pour payer les primes des filles.

En outre, de son temps, le titre de Roi et de Reine était très couru. Puisque les lauréats étaient assurés d’avoir une maison, une voiture, de l’argent et de nombreux cadeaux immobiliers. Bien sûr, tout cela, c’est de l’histoire ancienne avec Me Babacar Ndiaye. Le ministre des Sports Matar Bâ et le monde du basket rendraient un excellent service au peuple, s’ils se débarrassaient de Me Babacar Ndiaye. Au « Témoin », nous allons lancer après la Tabaski, une pétition pour le départ du président de la Fédération de Basket.

Le Témoin

Part.
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