La candidature d’Amadou Hott, ancien ministre de l’Economie, de la Coopération et du Plan, sous Macky Sall à la présidence du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a été lancée le jeudi 28 novembre par le gouvernement du Sénégal.

M. Hott compte diriger une fois élu avec des actions concrètes articulées autour de cinq axes stratégiques qu’il appelle « les facilitateurs institutionnels ». Il s’agira en premier lieu de mobiliser massivement des ressources tout en préservant la notation triple A de l’institution autrement, « lever des ressources les moins chères au monde pour les prêter aux Etats et aux entreprises en Afrique ».

En deuxième lieu, « Il va aussi dynamiser le secteur privé en proposant l’établissement d’une vice-présidence dédiée au secteur privé qui va mobiliser des ressources et exécuter des opérations avec le secteur privé ».

Le troisième axe va renforcer drastiquement la capacité d’exécution des projets financés par la BAD tout en multipliant les opérations transformatrices et à grande échelle.

Pour ce qui est du quatrième axe, « il va moderniser la banque, son efficacité interne sera améliorée grâce à des systèmes d’incitation basés sur la performance, à la digitalisation des processus et à une gestion optimisée des talents ». Et enfin le cinquième axe consolidera les partenariats pour maximiser les ressources concessionnelles, encourager l’innovation et renforcer les échanges de meilleures pratiques.

Dans la même dynamique, le candidat ne manquera pas de souligner que, le secteur privé est extrêmement important dans la vision qu’il veut proposer à la Banque.

Parlant de la Banque africaine de développement, le candidat affirme que depuis six décennies, le groupe de la Banque africaine de développement s’est affirmé comme un pilier du développement de notre continent. Il ajoute que « le groupe a incarné une vision portée par des dirigeants d’exception et a démontré une capacité remarquable à transformer les défis en opportunités tangibles ».

Sur le même volet, il note que les progrès spectaculaires réalisés, au cours des dix dernières années, ont solidement ancré la Banque parmi les institutions les plus influentes et les plus respectées au monde.

Et de préciser, en outre qu’il a contribué à ses succès, en tant que premier vice-président du complexe électricité énergie changement climatique croissance verte entre 2016 et 2019. « C’était un nouveau complexe qui était l’un des plus importants complexes de la Banque. Aujourd’hui, notre continent se trouve à un tournant historique » conclut-il.

Des défis immenses, des opportunités encore plus grandes

Par ailleurs, M. Hott note que les défis auxquels nous faisons face sont immenses, mais les opportunités qui s’offrent à nous sont plus grandes, en particulier dans la transition énergétique et dans la mobilisation des ressources pour les infrastructures vertes.

Les besoins de financement pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030, chaque année, sont estimés à 1 300 milliards de dollars. Il y a un besoin de 3 000 milliards de dollars supplémentaires durant la période pour pouvoir faire face aux engagements climatiques.

Dans le même temps, dit-il, « notre continent dispose de forces considérables. Avant 2035, on aura 500 millions de jeunes âgés entre 15 et 35 ans.

C’est la plus grande force de travail au monde ». Autre défi, une zone de libre-échange continentale africaine qui ouvre la voie à une transformation économique sans précédent mais qui exige un leadership visionnaire, pragmatique et inclusif. « Fort de plus de 25 années d’expérience dans les secteurs public et privé,

j’ai les compétences, l’expérience et la perspective nécessaires pour guider la banque africaine de développement vers une nouvelle ère d’impact » rassure M. Hott.

Qui veut mettre cette expérience, ce leadership et cette passion au service de la banque africaine de développement et au service de la paix.

igfm

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