Les élèves du Lycée de Yoff ont une façon bien particulière de fêter la fin d’année. Sur des images qui circulent sur les réseaux sociaux, on aperçoit des potaches s’adonner à des actes de vandalisme, en prenant pour cible leur Etablissement. Des scènes qui rappellent celles qui s’étaient passées au Cem de Hann.

Certains élèves sénégalais ont une curieuse manière de manifester leur joie lors de la fin de l’année scolaire. Pour eux, le dernier jour de classe rime avec actes de vandalisme. Malheureusement, ils n’ont trouvé rien d’autre à faire que de s’en prendre à leur propre établissement qu’ils mettent sens dessus dessous. Cette fois-ci, ce sont les potaches du Lycée de Yoff qui ont tout cassé sur leur passage.

Après avoir jeté sa blouse sur un tas d’ordures, un élève se mettait à démonter, une à une, les fenêtres de sa salle de classe, sous le regard complice de ses camarades qui renversaient, au même moment, tout ce qui est table-banc.

La scène est juste insoutenable. Dans des vidéos qui ont fait le tour du web, on aperçoit des élèves du Lycée de Yoff commettre l’irréparable. Un comportement qui ne manquera pas de faire jaser. L’attitude de l’un des potaches a attiré notre attention. Ne se limitant pas à jeter sa blouse bleue sur un tas d’ordures, il est allé plus loin dans l’imbécilité. L’adolescent a décidé de s’en prendre aux fenêtres de sa salle de classe qu’il s’est mis à démonter une par une, sous le regard complice de ses camarades. Ces derniers ne sont pas en reste. Dans un tohu-bohu indescriptible, ils se sont mis à renverser les tables bancs. Les autres riaient, criaient et se délectaient de cette ambiance. La plupart étaient des garçons. Mais il y avait aussi des filles.

Ces actes d’indisciplines viennent s’ajouter à ceux qui se sont produits au Cem de Hann et dans un Etablissement de la Commune de Dahra où des élèves avaient incendié leurs blouses, pour fêter la fin d’année scolaire ; lesquels actes n’ont jamais été punis

Ce comportement rappelle, à bien des égards, celui des élèves du Cem de Hann. Le résultat est le même : la salle de classe est devenue méconnaissable. Par terre, on aperçoit des feuilles déchirées, des tables-bancs renversés, des sandales… Ce qui montre que les potaches n’ont pas retenu la leçon, malgré la montée au créneau des autorités pour dénoncer ces actes de vandalisme. On a vécu à des scènes similaires, dans un passé encore récent, dans un Etablissement de la Commune de Dahra Djolof. Où, des élèves, contents de la fermeture de l’Ecole, s’étaient mis à brûler leurs tenues scolaires. Et puisque ni à Hann ni à Dahra, des sanctions exemplaires à la hauteur des actes d’indisciplines des potaches n’ont pas été prises, eh bien, leurs camarades les ont tout simplement singés.

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