La quatorzième législature sera installée le 12 septembre. Ce qui annonce l’imminence du remaniement gouvernemental. L’Assemblée va ouvrir une nouvelle ère avec une majorité présidentielle fortement chahutée et qui aura fort à faire par rapport à la constitution du Bureau de l’Assemblée. Même si les consignes ont été données aux uns et autres au niveau des différentes coalitions.

La 14ème législature sera installée le 12 septembre. Ce sera la fin d’une longue attente après les élections législatives du 31 juillet. Si la coalition présidentielle a obtenu une courte majorité de 83 députés avec le ralliement de Pape Diop, l’Hémicycle sera fortement agité. En coulisse, il y aura des intrigues et aussi des alliances, avec en toile de fond l’élection du président de l’Assemblée nationale et des postes stratégiques comme la questure, la commission comptabilité et de contrôle… Et les choix des groupes parlementaires.

C’est une rentrée pleine d’incertitudes après une élection inédite avec un pouvoir qui a vu le nombre de ses députés fondre comme beurre au soleil. Bby est passée de 125 députés à 82 élus.
Pour le Président Sall, c’est le choix des hommes qui vont rester à l’Assemblée nationale. Dans la foulée de l’installation de l’Assemblée nationale, il organisera un remaniement ministériel, qui verra enfin, un Premier ministre prendre également fonction. Après huit mois d’attente aussi.

Samedi, le Président Sall avait réussi à remettre ses hommes en ordre de marche lors d’une audience-marathon de dix heures de temps au Palais pour cimenter davantage son alliance. Vu la composition inédite de l’Assemblée, tous ont voulu donner des gages de leur fidélité à la coalition et à son leader. Les participants ont tous convenu de taire querelles et ressentiments pour se focaliser sur l’objectif majeur, face aux enjeux découlant d’une majorité parlementaire fortement chahutée. Tous ont été conscients qu’il ne fallait aucune faille à l’Assemblée, pour permettre à la majorité de conserver… sa majorité !

A l’unanimité, il a été décidé de reproduire le même schéma que lors des investitures en laissant le choix des occupants des différents postes au chef de la coalition. Et chacun des présents a promis de se soumettre aux décisions qui seront prises. Ceux qui auraient des prétentions, devraient les taire et comprendre que le chef ne vise que l’intérêt commun. D’ailleurs, étant donné que certains députés pouvaient se retrouver à d’autres stations hors de l’Hémicycle, il y avait de fortes chances de satisfaire des ambitions les plus crues.

lequotidien

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