Du 5 au 10 décembre prochain, Dakar sera la capitale du court métrage. Le top départ de la 4e édition du festival « Dakar-Court » a été donné, hier, par les organisateurs qui ont fait face à la presse à l’Institut Français de Dakar.

Du 5 au 10 décembre prochain, Dakar sera la capitale du court métrage. Le top départ de la 4e édition du festival « Dakar-Court » a été donné, hier, par les organisateurs qui ont fait face à la presse à l’Institut Français de Dakar. Une occasion de montrer les 15 films en compétition, le dévoilement de l’affiche réalisée par le graffeur Sidy Talla et de la bande annonce. Un pan du programme de cet évènement qui met en exergue le génie africain, a été aussi dévoilé.

Le Festival international « Dakar-Court » est prévu du 5 au 10 décembre. Un projet est initié par l’organisation Cinémarek piloté par le réalisateur Moly Kane et l’Institut Français du Sénégal, « Dakar-Court » va rassembler le monde du cinéma pour regarder et réfléchir sur le cinéma africain. Hormis des projections de films, il est prévu des rencontres professionnelles, des tables rondes, des Master class, etc. L’initiateur dudit évènement, le réalisateur Moly Kane, poulain d’or au Fespaco, a fait savoir que cette année, il y a un record de 48% dans le dépôt de candidatures. Parce que le comité a reçu 256 dossiers de candidatures, venus d’ici et d’ailleurs. Et au final, 15 films ont été sélectionnés pour la compétition officielle, dont 2 jeunes réalisateurs sénégalais à savoir Mandir Ndoye pour son film « Quand je serai grand » et Abdoulaye Sow pour son documentaire « Kipou ». « La remarque en Afrique de l’ouest est que nous faisons beaucoup de films, mais, malheureusement, la qualité reste à désirer, il y a du travail à faire », regrette le promoteur Moly Kane.

Les journalistes culturels en compétition
L’autre programme non moins important du festival, c’est les « Talents Dakar- Court », destiné à des jeunes apprentis réalisateurs africains. Il va recevoir 30 jeunes talents âgés de 18 à 27 ans qui viennent des ciné-clubs et de la sous-région. A la fin de la formation, ils vont trouver une séquence de film pour s’exercer. Cette année, « nous avons reçu beaucoup de candidats du Sénégal mais également de la sous-région. Sur 334 candidatures, 30 jeunes, venus du Sénégal et de la sous-région, ont été retenus pour suivre une formation de 2 semaines », renseigne le réalisateur « Serbi ou les Tissus blancs ».

Appui financier conséquent du ministère
L’autre innovation de la manifestation, c’est le « Dakar-Court critique » qui est destiné aux journalistes culturels. « Nous avons remarqué que nos journalistes culturels ont envie d’écrire ou de parler du cinéma. Mais, parfois, ils n’ont pas les outils techniques pour apporter leur point de vue », explique-t-il. Il indique que le 3e programme reste le prix du meilleur scénario, où sur les 29 dossiers déposés 4 ont été sélectionnés. Ce qui fera dire au nouveau directeur de l’Institut français de Dakar, Laurent Monite, que le festival est profondément ancré dans la culture audiovisuelle.

« On se rend compte que dans la programmation, la constitution du jury chaque édition est meilleure que la précédente. Cela veut dire qu’il y a un vrai enthousiasme, il y a un vrai terreau de créativité et surtout il y a un public » flatte-t-il. Venu représenter le ministre de la culture et la Direction de cinématographie, Mohamed El Mounir Barro le ministère de la culture va apporter un soutien institutionnel et un appui financier conséquent. Mais également une convention de partenariat sera signée entre la direction de la cinématographie et « Dakar-Court ». A noter que les membres du jury des différents programmes sont respectivement le réalisateur Mansour Sora Wade, le journaliste présentateur du Jt de la chaine Tf1, Harry Roselemack, et Mahamat Haroun Saleh franco cinéaste et ex ministre de la culture et de l’artisanat au Tchad.

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