Dans le but d’améliorer le revenu des bénéficiaires à travers l’accès durable à des services financiers islamiques adaptés, la Banque islamique de développement (BID) a officiellement lancé le programme « Promise ».
Doté d’un budget conséquent de l’ordre de 47 milliards de francs CFA, ce programme vise à diversifier les sources de financement pour les jeunes et les femmes évoluant dans les secteurs clés du Plan Sénégal émergent (PSE), en particulier en milieu rural.
L’annonce a été faite lors de l’atelier de validation des notes de synthèse sur les chaînes de valeur, présidé par la coordinatrice nationale du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (Promise), Néné Fatoumata Tall.
Cette réunion de trois jours avait pour objectif d’identifier les opportunités de financement en lien avec les axes du PSE et de faciliter les prises de décision au sein des systèmes financiers décentralisés (SFD).
« Le Promise a pour but ultime de rendre la branche de la microfinance islamique performante et inclusive, au service d’une économie émergente et d’une société solidaire », a déclaré Néné Fatoumata Tall, soulignant l’importance de ce programme pour réduire le taux d’exclusion financière et soutenir les projets prioritaires du PSE.
Elle a également mis en avant l’accent mis sur les chaînes de valeur, avec 60 % des financements alloués à ces domaines, dont le riz, le maïs, l’anacarde, la pêche artisanale, le ‘bissap’, le sel et l’élevage (bétail-viande).
L’atelier, qui a réuni un ensemble d’acteurs clés et de structures de soutien, a permis la validation des notes de synthèse sur les chaînes de valeur susmentionnées, servant ainsi de base de travail pour l’identification d’opportunités d’affaires susceptibles de bénéficier des financements du programme « Promise ».
Durant ces trois jours, les participants ont contribué à l’enrichissement du rapport de mission, mettant en avant leurs expériences et connaissances pointues dans leurs domaines respectifs.
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