La directrice générale de la Sunu Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal ( Sunu Bicis) et le président de l’association Saint-Louis jazz ont co-animé, à bord du bateau de croisière “Bou El Mogdad”, la conférence de presse de clôture de la 32eme édition du festival international de jazz de Saint-Louis, tenue du 16 au 20 mai 2024.

À l’occasion, le président de Saint-Louis jazz a magnifié un « compagnonnage très positif permettant, dès les premiers moments, de confirmer l’organisation du festival ».

Driss Benjelloum, nouvellement porté à la tête de l’association Saint-Louis jazz, a montré son ambition de travailler davantage dans le sens de hisser le festival à un niveau supérieur. Il tient à consolider les acquis de Me Ibrahima Diop qu’il a remplacé mais, également, d’apporter une « nouvelle touche ».

« Il est temps pour les plus jeunes de prendre la relève en s’appuyant sur les acquis », a-t-il soutenu.

Avant d’émettre le souhait d’élargir le partenariat avec la Bicis, partenaire majeur de l’événement depuis 1993, date de la première édition.

Il a ainsi souligné l’importance de bénéficier d’une assurance de l’événement de la part du groupe Sunu, acquéreur de la Bicis, pour accompagner le festival.

Il a également réitéré l’appel aux autorités étatiques pour un accompagnement conséquent pour une meilleure organisation du festival dont le budget prévisionnel tourne, selon lui, autour de 200 à 250 millions de francs Cfa.

M. Benjelloun a indiqué, dans la foulée, que le festival international de jazz de Saint-Louis est, depuis 2016, inscrit dans le catalogue des plus grands événements culturels.

Grâce à sa notoriété et sa régularité, l’événement réussit à « booster, durant les quelques jours de son organisation, l’économie locale au profit de tous les secteurs d’activités ».

Par exemple, il a souligné que depuis six mois tous les hôtels ont reçu des réservations dans le cadre du festival.

Il a, par ailleurs, estimé qu’il est important d’impliquer davantage les populations locales en permettant, notamment, aux artistes de la région de pouvoir s’exprimer sur les grandes scènes.

« Le socle sur lequel nous nous basons c’est la culture et cette dernière doit beaucoup contribuer au développement de Saint-Louis », a-t-il fait valoir.

Pour permettre à l’association Saint-Louis jazz de mieux organiser l’événement, M. Benjelloun a trouvé nécessaire de « labelliser certaines activités pour éviter cette anarchie autour des événements parallèles au festival ».

La directrice générale de la Bicis a, pour sa part, magnifié le partenariat avec l’association Saint-Louis jazz.

Ndèye Coumba Tew Aw, en l’occurrence, a rassuré les organisateurs du festival quant à l’engagement de la banque à continuer d’accompagner le festival de jazz de Saint-Louis.

LEJECOS

Part.
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