Bassirou Diomaye Faye, Aminata Touré et Abdoul Mbaye devront repasser au Conseil constitutionnel pour régulariser le nombre de parrains qui leur manque pour avoir le minimum requis, 44 231.
Pour espérer valider ses parrainages, Bassirou Diomaye Faye devrait repasser au niveau de la commission de vérification du Conseil constitutionnel. Le «plan B» de l’ex-parti Pastef, choisi par son leader, Ousmane Sonko, doit régulariser sa situation après avoir réussi à disposer de 40 012 parrains validés, alors que le minimum requis est de 44 231.
En prison actuellement, Bassirou Diomaye Faye devra revenir au Conseil Constitutionnel avec des parrains supplémentaires. Abdourahmane Diouf se livre à une course contre la montre pour régulariser son dossier où 30 439 parrainages ont été validés sur un seuil requis de 44 231, soit 14 000 parrains qui lui restent à valider.
Un autre candidat, Abdoul Mbaye, l’ancien Premier ministre, est passé au second tour après avoir validé 30 460 parrains et relevé 17 254 doublons externes dans son dossier. M. Mbaye devra régulariser 13 771 parrains.
Deuxième candidat à passer devant la commission de contrôle hier, Sheikh Alassane Sène. Mais ce dernier n’a pas connu une issue heureuse car il a été recalé parce que n’ayant validé que 22 271 parrains. Une autre ancienne Pm à la peine, c’est Mimi Touré, invitée à compléter plus de 10 000 parrains dans la région de Saint-Louis.
Une exigence que n’arrive pas à comprendre l’ancienne ministre de la Justice et Première ministre de Macky Sall, souligne-t-elle (Voir par ailleurs).
El Hadji Mamadou Diao dit Mame Boye Diao n’a pas obtenu le minimum requis de parrainages. Le maire de Kolda doit régulariser son dossier, après avoir réussi à valider 32 278 parrains.
Rendu célèbre par son nom inscrit sur les murs de la capitale, même s’il n’est pas connu du grand public, Alpha Thiam, candidat de «Yombal Dundu avec 500 francs Cfa», a vu sa candidature invalidée.
Anta Babacar réussit son pari
Anta Babacar Ngom, présidente de l’Alternative pour la relève citoyenne (Arc), affiche le sourire pour avoir vu ses parrains validés par le Conseil constitutionnel à travers sa commission de contrôle. Ainsi, celle qui est considérée comme «une grande débutante en politique» peut se targuer d’avoir relevé ce défi, au moment où des politiciens «aguerris» n’ont pu le faire.
La capitaine d’industrie, qui veut changer la donne dans l’espace politique, passe avec 45 238 parrains et a validé 10 régions. Anta Babacar franchit ainsi une étape cruciale du processus électoral pour poursuivre sa marche vers le 25 février 2024.
C’est le même cas de figure pour le candidat de Benno bokk yaakaar (Bby), Amadou Ba. Le Pm est, en effet, le seul candidat qui a opté pour le parrainage des élus ; soit un nombre de 120 maires ou présidents de Conseil départemental.
«Nous avons travaillé sur tous les tableaux. D’abord, nous sommes partis du principe que la collecte de parrainages est un moment fort d’animation dans la vie d’un parti.
Nous avons travaillé sur le parrainage citoyen, celui des élus et celui des députés. Au moment du dépôt, nous avons fait le choix de déposer le parrainage des élus pour être sûr que nous validions notre dossier au premier coup», a expliqué le mandataire du candidat de Bby, Benoît Sambou.
Candidat de la Coalition «Khalifa Président», Khalifa Sall a passé l’étape du contrôle des parrainages avec succès.
Recalé pour inéligibilité lors de la Présidentielle de 2019, l’ex-maire de Dakar a mis toutes les chances de son côté en optant pour le parrainage parlementaire, qui présente «moins» de risques. La joie de son mandataire, Moussa Tine, peut se comprendre. Ce dernier se réjouit du fait qu’après cinq ans, son candidat puisse enfin briguer les suffrages des Sénégalais.
«On a validé le parrainage sans stress. Mais, mes pensées vont aux candidats qui sont dans la même situation que nous en 2019», a déclaré Moussa Tine.
lequotidien