L’Union européenne souhaite jouer son rôle dans l’atteinte des objectifs de la Vision Sénégal 2050. Les ambassadeurs de l’Ue au Sénégal l’ont affirmé à la ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères hier, lors d’une rencontre.
Les autorités sénégalaises et la Team Europe, c’est-à-dire l’Union européenne et ses Etats membres, ont tenu, hier, leur Dialogue de partenariat annuel. Cette première session de dialogue politique avec les nouvelles autorités sénégalaises a permis, selon le communiqué conjoint, d’approfondir les échanges entre le Sénégal et l’Ue, pour un partenariat rénové, dans des domaines d’intérêt commun.
«Les échanges ont porté sur la manière dont l’Ue et le Sénégal peuvent travailler ensemble en vue de réaliser les objectifs de la Vision Sénégal 2050, en particulier en matière de compétitivité de l’économie, de qualité du capital humain, d’un aménagement et d’un développement durable du pays. L’amélioration durable des conditions de vie des Sénégalais est au cœur de la relation entre le Sénégal et l’Union européenne. Les deux parties ont aussi échangé sur la gouvernance, les droits humains, la sécurité régionale, ainsi que les questions migratoires», indique le communiqué.
La rencontre a été présidée par Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères, et M. Jean-Marc Pisani, ambassadeur de l’Ue au Sénégal, en présence de Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur.
Selon le communiqué, les représentants des départements ministériels concernés ont présenté quelques aspects de la situation économique et financière du Sénégal, et la place de la bonne gouvernance et des droits humains dans la Vision Sénégal 2050. Ainsi, la création d’emplois et l’accès à une formation de qualité pour les jeunes et les femmes ont été discutés par les deux parties, selon le communiqué, tout comme les questions sécuritaires et d’intégration régionale.
L’Union européenne a saisi cette opportunité pour présenter aux autorités sénégalaises, la mise en œuvre de la stratégie Global Gateway qui promeut notamment des infrastructures durables dans le domaine du transport et de l’énergie.
Par ailleurs, l’Ue a proposé une approche holistique dans la gestion de la migration légale et encadrée, et la lutte contre la migration irrégulière.
A l’issue de cette session d’échanges, les deux parties ont convenu de poursuivre les discussions dans le cadre de dialogues sectoriels réguliers.
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