C’est à la base d’un «PROJET» que le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) a été porté au pouvoir par plus de 54% des sénégalais. Depuis plus de neuf (9) mois, ils attendent toujours la concrétisation de ces projets. Mais jusqu’à présent, la population attend toujours ce changement.
Le nouveau gouvernement continue d’être dans le temps de la politique. Pendant ce temps, le premier ministre annonce encore d’autres projets. Des promesses qui risquent de lasser les sénégalais.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé à Louga, samedi, que le gouvernement est prêt à lancer au moins 60 projets d’envergure visant à transformer le Sénégal.
Ces projets, qui marqueront une étape décisive dans la mise en œuvre du programme du président de la République, sont destinés à initier des changements structurels dans divers secteurs, avec un rôle central attribué à la jeunesse dans leur réalisation.
Le leader de Pastef a souligné l’importance d’une approche réfléchie pour éviter la précipitation dans les réformes et a insisté sur l’importance du transport, en particulier des gares routières, pour le développement du pays.
Une annonce qui fait réagir dans le monde politique.
Depuis que le Pastef est au pouvoir, les sénégalais ont droit à des effets d’annonce. Si le nouveau parti au pouvoir arrivait à concrétiser ses projets, le Sénégal serait parmi les pays les plus développés.
Depuis le 14 novembre 2024, la page du plan Sénégal émergent (PSE) , le plan pour le développement du pays lancé sous le précédent président, Macky Sall, qui devait courir jusqu’en 2035, est tournée. Place à «Sénégal 2050» pour un Sénégal «souverain, juste et prospère».
Un plan qui, sur le papier, a tout pour faire rêver.
Mais justement, au Sénégal comme ailleurs sur le continent, le défi n’est pas dans la qualité des documents, dans la juxtaposition des belles phrases ou dans l’alignement des promesses mielleuses.
Le challenge est plutôt dans la matérialisation de ces belles ambitions pour, dans le cas du Sénégal, offrir aux jeunes des opportunités et des alternatives à l’émigration irrégulière, par exemple. Depuis que le parti Pastef est au pouvoir, on est plus dans le temps de la communication que de la concrétisation des promesses.
Selon lui, le «Projet Pastef, qui devait être une révolution, n’est aujourd’hui qu’un mythe.
À la place, nous avons : une pression fiscale étouffante qui saigne les ménages et les entreprises. Un endettement record avec des eurobonds à des taux usuriers, après avoir fustigé Macky Sall pour les mêmes pratiques. Un amateurisme flagrant dans la gestion des finances publiques et des secteurs productifs».
Pour lui, «les Sénégalais ne veulent plus de discours vides, ils veulent sortir de ce vide».
Et le journaliste n’a pas tort.
Les sénégalais se lassent des promesses des membres du nouveau régime. Depuis que le duo Sonko-Diomaye est au pouvoir, ils ont des idées salutaires. Mais dans la concrétisation ce n’est pas encore le cas.
Le prix des denrées alimentaires continue de prendre l’ascenseur.
Les jeunes attendent toujours des solutions face au chômage. La sécurité fait toujours défaut malgré les opérations de sécurisation menées par la Police et la Gendarmerie.
Le plateau médical est toujours là où il était au temps de Macky Sall.
Il serait temps pour le régime de sortir des promesses et de lever le pied sur la traque. Ce pour trouver des solutions urgentes face aux problèmes des sénégalais.
Ces derniers ne sont pas connus pour leur patience. Alors le changement doit se sentir sur le vécu des véritables porteurs du «PROJET». Et non sur des vainqueurs qui veulent s’accaparer de tout !
xibaaru