Le Centre d’excellence africain en mathématiques, informatique et TIC (CEA–MITIC) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis a accueilli, lundi 3 février 2025, un atelier scientifique consacré à la recherche, troisième fonction essentielle des réserves de biosphère.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de la 2ème édition des Journées de la Réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS), une zone écologique partagée entre le Sénégal et la Mauritanie.
Un cadre scientifique pour discuter des enjeux environnementaux
L’atelier s’est tenu au lendemain de la Journée mondiale des zones humides, célébrée le 2 février 2025, sous le thème : « Protéger les zones humides pour notre avenir commun ». À cette occasion, des experts se sont réunis pour discuter des enjeux liés à la préservation des écosystèmes transfrontaliers et à l’impact du changement climatique sur la biodiversité du Delta du fleuve Sénégal.
« Nous sommes réunis aujourd’hui à l’université Gaston Berger pour discuter de sciences, de climat, d’enjeux environnementaux et socio-économiques autour de la Réserve de biosphère transfrontalière du delta du fleuve Sénégal (RBTDS), qui constitue un complexe écologique partagé entre le Sénégal et la Mauritanie », a déclaré le colonel Ibrahima Guèye, directeur des Parcs nationaux du Sénégal (DPN).
Il a souligné que la nature transfrontalière de cette réserve nécessite une approche collaborative entre les deux pays pour assurer une gestion durable de cette zone unique.
Une coopération régionale renforcée pour la conservation et le développement
L’atelier a vu la participation d’agents du Parc National du Diawling (PND) en Mauritanie et de représentants du ministère de l’Environnement et du Développement durable de Mauritanie, illustrant ainsi l’engagement commun des deux nations dans la préservation et la valorisation des ressources naturelles de la région.
Le directeur du Parc National du Diawling, Daf Sehla Daf, a salué l’initiative, mettant en avant l’importance de la recherche scientifique dans la gestion durable des réserves de biosphère.
Des thématiques cruciales abordées
Plusieurs experts sont intervenus au cours de l’atelier pour traiter des enjeux liés à la conservation et au développement durable de la RBTDS.
Les discussions ont porté notamment sur la conservation de la biodiversité et la restauration des écosystèmes ; l’impact des activités agricoles et minières sur les écosystèmes et les stratégies de développement durable adaptées aux zones humides transfrontalières.
Cet atelier constitue une étape clé dans la mise en œuvre des trois grandes fonctions d’une réserve de biosphère, à savoir : la conservation, le développement et la recherche scientifique.
VivAfrik