Un cadre du parti AGIR vient de tirer la sonnette d’alarme sur la dette publique à travers une publication percutante sur sa page Facebook.
Dans son analyse, il met en évidence les risques liés à la gestion actuelle des finances publiques et formule des recommandations fermes à l’intention du gouvernement afin d’éviter une aggravation de la situation économique du pays.
Voici son texte:
Lors de son passage à l’émission sur 1, Ahmadou Al Amine Lo a dressé un tableau sombre de la situation économique du Sénégal. Selon lui, la dette publique a dépassé 100 % du PIB , mettant le pays dans une position critique où toute nouvelle marge de manoeuvre est impossible.
Mais au lieu d’assumer pleinement leur responsabilité, nos dirigeants choisissent la solution de facilité : à travers une pression fiscale insoutenable.
Faut-il rappeler que ́́les sénégalais non pas élu des gouvernants pour qu’ils viennent pleurnicher sur les problèmes, mais qu’ils les résolvent ?
Gouverner, c’est prévoir et agir avec intelligence, pas simplement agiter des chiffres alarmants pour justifier des politiques qui vont encore plus enfoncer le pays. Si ces dirigeants n’ont pas de solutions autres que d’asphyxier les citoyens, qu’ils aient l’humilité d’appeler ceux qui savent et peuvent leur montrer comment redresser la barre.
Des recommandations claire pour sortir de l’impasse
1 Arreter la surrenchère fiscale
L’augmentation des impôts sur une économie déjà en difficulté est une absurdité. La conséquence directe sera la fermeture de nombreuses entreprises, la fuite des investisseurs et une montée en flèche du chômage. Il faut au contraire élargir l’assiette fiscale en favorisant l’activité économique et en intégrant l’informel dans un cadre incitatif, pas punitif.
2. ́́Réduire le train de vie de l’Etat
Les Sénégalais ne peuvent plus accepter que leurs maigres revenus servent à entretenir un État obèse, aux dépenses somptuaires. ̀Moins de privilèges pour les gouvernants , plus de rigueur dans la gestion des fonds publicc : c’est ainsi qu’on restaure la confiance et qu’on réduit la pression budgétaire.
3. Favoriser un climat économique attractif
La peur et l’incertitude que créent les discours anxiogènes et les décisions arbitraires du gouvernement font fuir les investisseurs . Il faut rétablir un environnement stable, en rassurant les acteurs économiques et en mettant en place des réformes encourageantes pour les entreprises locales et étrangères.
4. Valoriser la production nationale et diversifier l’économie
Plutôt que d’attendre désespérément des prêts internationaux, ́́le Sénégal doit exploiter ses ressources et investir dans des secteurs porteurs comme l’agriculture, la transformation locale et le numérique. Un pays ne se développe pas en consommant uniquement ce qu’il ne produit pas.
5. ̀Appeler à un sursaut national et à une expertise compétente
Si le gouvernement actuel n’a pas les solutions, il n’a qu’à consulter des experts qualifiés et non des idéologues enfermés dans leurs dogmes. Le Sénégal regorge de talents capables de redresser l’économie avec des approches pragmatiques et viables.
Le Sénégal ne peut plus se permettre d’etre dirigé à tatons
L’excuse de la dette héritée du passé ne suffit pas : chaque gouvernement hérite d’un passif, mais c’est à lui de gérer la situation avec compétence et responsabilité. Se contenter d’annoncer la catastrophe et d’imposer des sacrifices aux citoyens est une marque d’échec.
Les sénégalais sont fatigués. Ils n’ont plus la force de subir les erreurs des dirigeants qui ne savent ni prévoir ni corriger.
Arona DIOM
Cadre de AGIR
Sene1
Un commentaire
Patience.
Bientôt il mettront le pays sur les bon rails.