Une des figures mondiales de la critique théâtrale, en l’occurrence Andrea Porcheddu, a rendu visite, jeudi dernier, à la compagnie théâtrale «Kaddu Yaraax». De passage au Sénégal durant son séjour en Afrique, ce metteur en scène italien en a profité pour échanger avec les acteurs et responsables de «Kaddu Yaraax».
Il a promis de tenir prochainement une formation en critique théâtrale à l’intention des acteurs du théâtre et plus particulièrement les journalistes culturels.
Andrea Porcheddu, critique de théâtre et chercheur, séjourne en Afrique.
Durant son passage au Sénégal, il a rendu visite, la semaine dernière, à la compagnie théâtrale «Kaddu Yaraax». Venu d’Italie, Andrea Porcheddu a échangé avec les membres de cette compagnie théâtrale dirigée par Mamadou Diol, Directeur artistique de ladite compagnie.
«Andrea Pocheddu est une des figures mondiales de la critique de théâtre et également représentant de la Biennale de Venise.
Il est en visite en Afrique, et son passage au Sénégal l’a mené à «Kaddu Yaraax». Nous avons parlé du parcours de «Kaddu Yaraax» et des possibilités de faire bénéficier aux critiques de théâtre d’une formation sur les techniques ou sur la méthodologie.
C’est une dimension intellectuelle qui soutient le développement de la création théâtrale, mais qui en réalité aussi manque vraiment au Sénégal», a souligné Mamadou Diol en livrant le contenu des discussions avec le metteur en scène et critique de théâtre.
Cette formation sur la critique théâtrale en gestation dont la date reste à déterminer, vient à son heure, à un moment où les critiques de théâtre n’existent quasiment pas au Sénégal, selon le Directeur artistique de «Kaddu Yaraax». «Le Sénégal manque de critiques de théâtre. Donc si aujourd’hui on en dispose, ce ne serait que bénéfique pour le théâtre.
C’est très en lien avec le journalisme.
Et ce que nous pouvons faire, c’est cette facilitation. Quand cela arrivera donc, ce sera aussi certainement au bénéfice des journalistes», argumente Mamadou Diol. Pour ce dernier, il est nécessaire de mettre des contenus sociaux, politiques sur les créations de théâtre qui ne doivent plus être raides.
Il s’agira, selon lui, «d’aller vraiment en profondeur dans le sens d’une médiation culturelle pour montrer aux populations, même en zone rurale, de grandes créations du théâtre». Revenant sur la visite de l’hôte de «Kaddu Yaraax», Mamadou Diol explique que les discussions avec M. Porcheddu ont démontré beaucoup d’accointances.
Cela démontre une similarité dans les pratiques du théâtre dans les deux pays, avec des conceptions et des noms juste différents, selon M. Diol.
lequotidien
Un commentaire
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