Les changements climatiques peuvent avoir un impact sur les îles du Saloum, qui font face à de nombreuses vulnérabilités.
Le projet de réduction de la vulnérabilité et renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les îles du Saloum-Dionewar (Revard) a été clôturé hier au cours d’un séminaire. Ce projet a permis beaucoup de réalisations à Dionewar pour permettre aux populations d’être résilientes par rapport au phénomène des changements climatiques qui impacte leur vécu.
Ousmane Ndong, président de l’Association pour le développement de Dionewar (Add), soutient que «faire face aux changements climatiques, c’est extrêmement difficile». «Parce que c’est un phénomène qui, si on a suivi les travaux, dépasse la capacité humaine, si je peux dire.
C’est un phénomène extrêmement puissant.
Et les solutions pourraient faire face à ça, c’est extrêmement cher. Donc, ce qu’on a développé ici, c’est l’adaptation. C’est avec les moyens du bord, tant bien que mal, qu’on mettra en œuvre des solutions. Et essayer de les multiplier», argumente le président de l’Add, en parlant du projet de réduction de la vulnérabilité et renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les îles du Saloum-Dionewar (Revard).
D’une durée de trois ans, le projet a été financé par le fonds de l’adaptation d’un montant de près de 700 millions F Cfa et développé par le consortium Add/Comité national pour l’alphabétisation et la formation (Conaf) sous l’autorité de la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) et l’accompagnement technique du centre de suivi écologique.
«Maintenant ce que je peux vous dire, c’est que nous avons une satisfaction totale par rapport aux résultats que nous avons réalisés dans ce projet.
Comme vient de le dire le coordonnateur, la zone d’exécution de mise en œuvre du projet, c’est une zone insulaire, une zone insulaire proche de l’océan qui est très menacée, qui est menacée par les régions côtières, les inondations», souligne Ousmane Ndong, qui renseigne que le phénomène des inondations s’est beaucoup accentué dans cette zone côtière avec les changements climatiques.
Moussa Ndiaye, responsable du projet Revard, soutient que ledit projet a permis de mettre en place une digue de 1,5 km pour faire face à l’ avancée de la mer à Dionewar.
Des périmètres maraîchers ont été aménagés pour appuyer les femmes dans leurs activités de maraîchage. L’impact des changements climatiques sur la pêche explique le développement de la pisciculture pris en charge par le Revard.
Un centre météorologique a été mis en place grâce au projet. Cela participe davantage à prévenir les accidents des pirogues en mer, poursuit Ousmane Ndong.
lequotidien