Pour l’édition 2025 du Festival panafricain du cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le cinéaste ambasekou a remporté le P « Ś akharam » pour son film intitulé « Lala ».
Comme à chaque édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), la commune de Ouagadougou a décerné le prix spécial Ababacar SAMB MAKHARAM d’une valeur de 3. 000.000 de FCFA.
Ce prix ́ encourage et accompagne les initiatives locales culturelles.
Il contribue à promouvoir les bases d’un développement durable du cinéma africain et plus particulièrement l’image et le rayonnement de la ville de Ouagadougou.
Omar Sambasekou? lauréat du prix Ababacar Samb?
est un réalisateur et producteur américain d’origine burkinabè, né le 22 août 1980 à Ouahigouya, au Burkina Faso. Il acquiert une solide expérience en travaillant sur divers plateaux de tournage en Afrique et aux États-Unis, obtenant plusieurs certifications en tant que scénariste, réalisateur et producteur.
Sa vision artistique, enrichie par des collaborations internationales, se reflète dans son engagement à traiter des sujets de société, à travers ses œuvres cinématographiques.
Le ministre Burkinabè de la communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingwendé Gilbert Ouédraogo, venu assister à la cérémonie de remise du prix akharam, souligne « cette cérémonie de remise des Prix Spéciaux constitue un serment renouvelé entre créateurs et acteurs du septième art ».
Le Fespaco est l’un des plus grands festivals de cinémas en Afrique. Créé en 1969, il se déroule tous les deux ans à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Pour rappel, Ababacar Samb Makharam, dramaturge et cinéaste sénégalais est né le 21 octobre 1934 à Dakar. Il décède le 7 octobre 1987. Ababacar Samb Makharam est parmi les plus brillants de sa génération. Réalisateur engagé, il met en avant un cinéma miroir de la culture africaine qu’il définit comme le rapport à son environnement.
Parmi ses réalisations les plus connues figure « KODOU » son premier long métrage de fiction (1 heure 40 minutes) crédité du prix Georges Sadoul.
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