En pleine phase de transition du capitalisme libéral au capitalisme d’Etat, le peuple est confronté au défi du chômage et de la vie chère, dont la cherté des loyers.
Cette transition s’effectue dans une conjoncture économique mondiale du capitalisme libéral accentuée par la pandémie de la Covid – 19, et la guerre de la Russie en Ukraine, pour des besoins sécuritaires.
Cette situation a frappé de plein fouet, les pays du capitalisme libéral, et ceux en voie de transition vers le capitalisme d’Etat, comme le Sénégal.
Cela s’est traduit par une croissance économique, en chute libre, et une flambée de l’inflation, avec de risques graves de perte massive d’emplois salarisés.
De partout, l’Etat est intervenu pour maintenir les activités et l’emploi, et pour endiguer les pertes de pouvoir d’achat des populations, et de revenus des petits et moyens employeurs, par des transferts monétaires, sans précédent, à partir des budgets de l’Etat
Cette situation de crise, sans précédent, a, obligé les gouvernements, à passer, outre les règles de discipline budgétaire, que le capitalisme libéral leur avait imposées, à travers des politiques d’austérité budgétaire, visant à contenir le déficit budgétaire à3% du PIB, et à plafonner l’endettement de l’Etat à 70% du PIB.
Ce retour de l’Etat, dans les activités marchandes, et dans le marché, était, devenu nécessaire, pour éviter une grave crise économique et sociale, pouvant provoquer la chute des gouvernants, voir même du système capitaliste !
C’est donc, cette crise systémique du capitalisme libéral, qui a accéléré le processus du retour généralisé de l’Etat dans les domaines marchands de la production et de la distribution, et dans la régulation des prix, et des salaires, pour relancer la croissance de l’Economie, à travers la défense de l’emploi, et du pouvoir d’achat, qui sont au centre des revendications de leurs populations.
Au Sénégal, la défense de l’emploi salarié, et du pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités, s’est couplée, à la lutte contre le chômage, et la cherté des loyers.
Le Sénégal ne pourra, donc, satisfaire ces revendications, qu’en parachevant sa transition vers le capitalisme d’Etat, en maintenant, et renforçant ses « politiques publiques, de lutte contre les inégalités sociales et territoriales », contenues dans le « PSE », tout en faisant la promotion des coopératives de production, des biens et services, et des coopératives de consommation et de es organisations de défense des locataires, pour réduire le poids du marché, dans la fixation des prix et des salaires, et des loyers.
Ainsi, toutes hésitations d’aller dans cette direction, pour retourner au capitalisme libéral, avec ses politiques d’austérité budgétaire et de plafonnent du déficit budgétaire, à 3%, et de l’endettement, à 70%, lui seront fatales ! I y va de la stabilité et de la paix civile de notre pays, et de notre souveraineté économique !
Dans ce cadre, le programme de « création d’emplois pour les jeunes et les femmes », devrait être orienté, non plus, vers « la promotion de l’entreprenariat individuel », qui n’a aucune chance de survivre, de la concurrence des grandes entreprises, que porte le marché, avec la survivance du capitalisme libéral, qui résiste, encore, à la transition vers le Capitalisme d’Etat.
Mais, ce programme devrait être totalement orienté principalement, vers « la promotion de coopératives de production », en ville, et dans le monde rural, soutenue par l’Etat, non seulement par un financement , à partir du « Fonds National pour l’Emploi des jeunes et des Femmes », mais aussi, par l’appui des entreprises publiques, des secteurs concernés, à travers une « politique de contractualisation », négociée, entre les coopératives et les entreprises ,sous la supervision de l’Etat, pour fixer ,selon le secteur, et selon le cas, les prix, des produits, et les coûts des loyers.
Pour ce faire, l’Etat devrait, s’appuyer sur le mouvement syndical des travailleurs salariés en collaboration, avec les organisations paysannes, et de défense des artisans, des consommateurs, des locataires, et des usagers du service public. Cette alliance entre l’Etat et ces organisations, pour constituer, un puissant mouvement social autour du PSE, est le garant, de la poursuite des politiques publiques de réduction des inégalités sociales, et territoriales, et celui du non-retour au capitalisme libéral, avec ses politiques d’austérité budgétaire, qui sont autant de freins, à notre développement, et au recouvrement de notre souveraineté nationale, dans tous les domaines.
Patriotes, défenseurs des populations vulnérables, du pouvoir, de l’opposition, et dans les organisations de la société civile, unissons-nous, autour du gouvernement, et ses politiques publiques, contenues dans le PSE, et ses Programmes connexes
Le FMI, vient de nous lancer le défi, du retour aux politiques d’austérité budgétaire, barrons-lui, la route, pour défendre notre souveraineté, nos emplois, et notre pouvoir d’achat !
Ibrahima SENE, PIT/SENEGAL
xibaaru
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