Le Parti démocratique sénégalais a officialisé sa campagne de collecte des parrainages en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Pour cette échéance de 2024, la loi donne le privilège à chaque candidat à la candidature de faire son choix sur le type de parrainage qu’il souhaite.
Ainsi, le PDS à travers son candidat Karim Wade, a porté son dévolu sur le parrainage citoyen. Les libéraux justifient ce choix par le fait que ceci permettra d’aller au contact direct des militants et sympathisants du parti.
« Nous, le Parti démocratique sénégalais, vous savez que nous pourrons être parrainés par nos maires, nos députés, il n’y a aucun problème. Néanmoins, nous avons choisi de lancer notre campagne de collecte de parrainage par les citoyens pour plusieurs objectifs.
D’abord permettre aux citoyens militants et sympathisants qui veulent voir Karim devenir président de la République, d’avoir un contact direct avec le candidat Karim Wade, c’est à dire la fiche de parrainage qui porte le numéro 21 », a déclaré Maguette Sy, secrétaire national chargé des élections du Parti démocratique sénégalais, par ailleurs coordonnateur national des opérations de collecte du candidat Karim Wade.
Qui plus est, il ajoute : « il nous était bien qu’on se retrouve aujourd’hui, ici, avec les délégués régionaux nommés par le président Abdoulaye Wade pour la campagne de collecte, mais aussi nos responsables de parti, les secrétaires généraux adjoints et tous les responsables de fédération, les sections et des organismes internes. Mais surtout pour revenir aussi sur les enjeux de cette campagne de parrainage. »
Mais au-delà de la question de parrainage, il est question selon le secrétaire chargé des élections du PDS de retrouvailles entre militants du parti. « Au-delà, de la collecte du nombre de parrainages requis, c’est un moment de retrouvailles entre les militants du parti, mais aussi un moment de dialogue entre les militants du parti et l’ensemble des citoyens du Sénégal pour le candidat Karim Wade », a confié le secrétaire national chargé des élections du PDS
Interrogé par ailleurs sur la date du retour du candidat Karim Wade en exil au Qatar, il répondra : « je pense que ça devient un peu du fétichisme. Si Karim n’est pas là, on n’aurait pas dû parler de parrainage. Vous savez que nous vivons le retour de Karim. Vous savez que c’est un problème d’atterrissage, je pense bien. Quelques minutes, l’avion atterrit et puis c’est réglé », a-t-il glissé.
sudquotidien