Oulimata Sarr a passé le témoin ce 17 octobre 2023 à Doudou Ka à la tête du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Lors de la cérémonie de passation de service, M. Ka a décliné sa feuille de route.
Il a révélé que l’un des défis est la lutte contre l’émigration clandestine face à une jeunesse qui réclame de l’emploi sur toute l’étendue du territoire national.
Doudou Ka informe que les principales priorités consisteront à répondre au défi de la souveraineté économique, d’impulser une dynamique de croissance créateur d’emplois décents avec une meilleure implication du secteur privé, de promouvoir l’insertion et l’employabilité des jeunes, de lutter contre la vie chère et améliorer le pouvoir d’achat des populations et de répondre à toute urgence économique ou sociale.
Le ministre de l’Economie soutient qu’il s’agit également de finaliser les projets prioritaires du chef de l’Etat et de finaliser le 3ème Plan d’action prioritaire (Pap3) avec l’entrée du Sénégal dans l’ère de l’exploitation du pétrole et du gaz.
« Cet horizon tracé sera, pendant ces 6 mois à venir, la boussole de mon département. Pour réussir ce grand défi, le Pap3 sera notre référence.
Il parait fondamental d’avoir une nouvelle impulsion économique pour produire un effet d’onde de choc afin de mobiliser toutes les catégories d’acteurs, notamment les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les collectivité territoriales et le marché financier », a confié Doudou Ka.
Il a expliqué que ce programme d’impulsion de la croissance à court-terme devra être structuré et piloté pour soutenir le Pap3, afin d’accélérer des investissements massifs en réduisant progressivement l’engagement du budget national.
Selon lui, l’urgence dans ce cadre est de trouver les mécanismes de mobilisation du secteur privé national en mettant en œuvre la loi sur le partenariat public privé (Ppp) pour optimiser la création et le partage de revenus sur le territoire national.
« L’amélioration de l’accès au crédit des Pme et Pmi sera également un enjeu majeur. A cet effet, il est nécessaire de revisiter et de moderniser les instruments de financement et d’appui (Fongip, Fonsis, Der, 3Fpt, Adepme) et de renforcer leurs synergies pour optimiser leur impact sur l’économie nationale.
Nous devrons également mobiliser, le secteur bancaire local avec le concours de la Banque centrale, en vue de mettre en place les mécanismes financiers de promotion de l’investissement », a fait savoir Doudou Ka.
JECOS