La Fédération sénégalaise de handball envisage de ‘’renforcer’’ l’effectif de l’équipe nationale féminine afin de lui donner davantage de chance de remporter son premier championnat d’Afrique féminin de la discipline en 2024, en République démocratique du Congo, a indiqué son président, Seydou Diouf.‘’Le groupe doit être renforcé sur sa base arrière et au niveau du poste de gardienne.
Nous avons des pistes assez importantes sur lesquelles nous sommes en train de travailler. Nous voulons aussi maintenir l’entraîneur et son staff et aller de l’avant’’, a-t-il dit.‘’Il faut que les filles travaillent très dur. Le poste de gardienne requiert beaucoup de souplesse et de mobilité. Après ce mondial, les joueuses se sont fait respecter dans le monde.
A elle de se faire respecter en club pour avoir plus de temps de jeu’’, a-t-il soutenu.
Il s’exprimait lors d’un entretien avec la presse au lendemain du match de la troisième journée du tour principal du Championnat du monde de handball (29 novembre-17 décembre). Ce match a été remporté par le Sénégal aux dépens du Cameroun, 22-20.
Les Sénégalaises se sont qualifiées pour la première fois au second tour d’un championnat mondial de handball. Elles ont perdu leurs deux premiers matchs contre la Hongrie (20-30) et le Monténégro (21-29). Les Lionnes terminent à la 18e place de cette compétition à laquelle ont pris part 32 équipes.
‘’Le Sénégal a fourni de gros efforts pour se qualifier au tour principal.
Quand on bâtit une équipe et qu’on va dans les compétitions, c’est pour gagner et le prochain objectif, c’est le Championnat d’Afrique. Le Sénégal est en train de se positionner pour décrocher son premier titre continental en fin novembre, début décembre 2024 à Kinshasa’’, a-t-il dit.
Selon lui, si l’équipe nationale veut gagner cette compétition, il faudra qu’elle y aille avec ses qualités et sa capacité à jouer de très gros matchs sur des intervalles très courts.
‘’Nous avons un groupe très homogène même s’il y a une transition qui est en train de se faire entre les anciennes et nouvelles. Nous avons des matchs en Afrique très physiques et requiert beaucoup de mobilité et cela l’entraîneur l’a intégré dans sa stratégie de préparation’’, a dit Seydou Diouf.
Depuis quelques années, rappelle-t-il, la fédération travaille sur cette équipe féminine pour améliorer ses performances et lui permettre d’atteindre le niveau des grandes nations de handball. ‘’Nous nous en rapprochons. Nos filles ont la capacité de rivaliser avec de grands pays européens. C’est une équipe qui gagne en maturité et en mental’’, a-t-il dit.
sudquotidien