L’affaire des «diamants québécois» révélée, il y a deux semaines, par Me Moussa Diop, président du parti politique Alternance générationnelle (Ag/Jotna), continue de soulever des réactions. Et dans les rangs des leaders de l’opposition, celle du président du mouvement Tekki vient allonger la liste des intervenants.
Réagissant, en effet, à cette affaire en question, le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo, estime que l’avocat a tort. «Maître Moussa Diop doit reconnaître qu’il s’est trompé», a-t-il déclaré dans sa question écrite de ce mardi 19 décembre 2023, a informé Sene-web.
«Le diamant est plus puissant que l’or dans la symbolique de la richesse matérielle.
Evoquer son exploitation soulève forcément des passions dans un pays où l’aspiration au mieux-être concerne au moins 95% de la population. Il ne peut pas y avoir de diamant au Nord, sauf peut-être, disent les géologues, au fond de la mer. Ceci doit être connu de la classe politique de ce pays.
C’est un minimum», souligne d’emblée Mamadou Lamine Diallo.
Le candidat à la candidature à la Présidentielle de février 2024, qui s’est efforcé dans le Réseau parlementaire pour la bonne gouvernance des ressources minérales (Rgm) de pousser ses camarades députés à acquérir la bonne information sur ces ressources naturelles, ajoute : «Les rapports Itie font le point de la situation des permis de recherche et d’exploitation délivrés par l’Etat. Le dossier concernant le diamant y figure.
Sans doute, cela ne suffit pas pour l’information du public et les besoins de transparence.»
C’est pourquoi, poursuit M. Diallo qui dénonce par ailleurs la judiciarisation excessive du débat politique, «l’Assemblée nationale et les populations locales concernées doivent participer à la gestion des ressources naturelles.
Cela aurait évité des situations à la Moussa Diop, marquées par la confusion, qui portent atteinte à l’honneur de citoyens non concernés».
lequotidien