La Cour Suprême ne se prononcera pas ce mercredi 3 janvier 2024, sur le recours de l’opposition contre le décret de nomination des membres de la Commission électorale nationale autonome (CENA).
En fait, soupçonnant « les évolutions récentes de l’environnement politique et les manœuvres souterraines tendant à perturber le processus électoral en cours », la trentaine de candidats membres du FITE, des leaders de la Société civile et des citoyens, ont décidé de se retirer de la procédure hier, informe « Le Témoin ».
Le 16 novembre, ces derniers avaient déposé à la Cour Suprême, un recours en annulation des décrets de nomination des membres de la CENA. Ce recours devait être examiné ce mercredi 3 janvier 2024, à 12 h, devant la Chambre administrative de la Cour suprême.
Les membres du groupe ont saisi hier leurs avocats, pour déposer des lettres de désistement.
Leur souci, c’est que l’élection présidentielle se tienne à date échue, le 25 février 2024 et le calendrier républicain soit scrupuleusement respecté.
leral