Des chercheurs ont établi que les infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux se déclaraient davantage chez les adultes ayant eu une vie sédentaire durant leur enfance.
Les enfants sédentaires courent un risque accru de souffrir d’un infarctus du myocarde et d’un accident vasculaire cérébral (AVC) à l’âge adulte. En cause : l’impact d’un taux de cholestérol élevé chez les jeunes sédentaires lorsqu’ils grandissent.
Pour en savoir plus, l’équipe du Andrew O. Agbaje, de l’université de Finlande orientale, à Kuopio (Finlande), dont l’étude a été publiée le 14 décembre dans le JCEM, a relevé le niveau d’activité physique et le taux de cholestérol chez des enfants de 11 ans sur une durée de 13 ans.
Laissez-les bouger !
Résultat, « le temps sédentaire était passé d’environ 6 heures par jour dans l’enfance à 9 heures par jour chez les jeunes adultes, et il avait contribué pour près de 70 % à l’augmentation de leur taux de cholestérol global », détaille le Pr Agbaje.
Comment la pratique du sport a-t-elle évolué ?
« L’activité physique légère avait diminué de 6 heures par jour dans l’enfance à 3 heures par jour chez les jeunes adultes. »
Un autre point est mis en avant dans l’étude : « Nous avons également découvert que l’activité physique d’intensité légère pratiquée dès l’enfance pourrait être 5 à 8 fois plus efficace que l’activité physique modérée à vigoureuse pour inverser l’effet négatif de la sédentarité sur l’hypercholestérolémie », poursuit le Pr Agbaje.
« Pratiquer une activité physique légère pendant 3 à 4 heures par jour peut être un moyen efficace de réduire l’hypercholestérolémie et d’éviter les problèmes de santé cardiaque plus tard dans la vie », conclut le Pr Agbaje.
Sachant que l’on entend par activité physique légère le simple fait de se rendre à pied ou à vélo à l’école ou au parc, de prendre les escaliers à la place de l’ascenseur.
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