La contraception hormonale pourrait augmenter le risque de cancer du sein selon des chercheurs britanniques.
Si les liens entre la pilule contraceptive combinée et les risques de développer un cancer du sein ne datent pas d’hier, une récente étude vient apporter de nouveaux éclaircissements.
travaux confirment que toutes les formes de contraceptions hormonales (pilule, stérilet, implant, injection) présentent le même niveau de risque étant 20 à 30% plus élevé par rapport à celles ayant choisi une autre méthode contraceptive (préservatif entre autres).
Contraception et risque de cancer du sein
Pour parvenir à ces conclusions, des chercheuses britanniques et australiennes ont analysé les données de près de 10 000 femmes de moins de 50 ans ayant développé un cancer du sein entre 1996 et 2017 ainsi que celles d’un groupe témoin constitué de 18171 participantes. Parmi la moitié des femmes touchées par la maladie, 44% d’entre elles avaient commencé à prendre un contraceptif hormonal, en moyenne 3 ans avant leur diagnostic.
La moitié des prescriptions étaient d’ailleurs des progestatifs seuls, une méthode contraceptive en forte hausse depuis quelques années, étant recommandée aux femmes qui allaitent ainsi qu’à celles présentant des contre-indications aux pilules oestro-progestatives, telles que le tabagisme après 35 ans ou les risques de maladies cardiovasculaires.
Si une augmentation du risque de cancer du sein a donc bien été observée, celle-ci reste à relativiser pour les autrices de l’étude. La scientifique ajoute également que le risque accru de cancer du sein associé à la prise d’une contraception hormonale est transitoire, c’est-à-dire qu’il diminue les années suivant l’arrêt de la contraception.
pulse