I. Diallo, logisticien à la société « Twyford » a été attrait hier mardi, devant le tribunal de grande instance de Mbour. Il est accusé « de collecte de vidéos obscènes à caractère personnel ». Le sieur Diallo filmait en cachette ses collègues dames nues sous la douche. Le parquet a requis une peine d’un an de prison.
D’après L´Observateur, les débats ont révélé que le prévenu filmait secrètement ses collègues, dont certaines sont mariées, pendant qu’elles prenaient leur bain. Les victimes, principalement des restauratrices, ont été choquées en découvrant l’ampleur de cette intrusion dans leur intimité. Certaines vidéos ont été visionnées dans la salle d’audience.
Le mis en cause a été démasqué le 1er janvier 2024, par la dame Fatou Diouf.
Cette dernière après une journée de travail est entrée dans la salle de bain pour prendre sa douche. C’est sur ces entrefaites qu’elle aperçoit la silhouette d’un individu posté sous la fenêtre en train de la filmer avec son téléphone. Intriguée et prise au dépourvu, elle va, à deux reprises, jeter de l’eau vers la fenêtre.
Dans la foulée, elle cherche à identifier le individu qui vidait les lieux en fuyant.
La dame qui l’a aperçu s’enfermer dans sa chambre, enfile sa robe et avise les vigiles et des responsables de l’usine. Pour tirer au clair cette curieuse affaire, Fatou Diouf et ses accompagnants vont toquer à la porte de la chambre du suspect qui sera identifié sous le nom de I. Diallo. Mis devant les faits, ce logisticien a réfuté les accusations.
C’est ainsi que les responsables de la société l’ont sommé de leur remettre son téléphone portable, dans la galerie ils tombent sur une suite de vidéos obscènes montrant 4 femmes qui travaillent dans le restaurant de la société toutes nues, filmées à leur insu, alors qu’elles prenaient leur bain.
Il s’agit des dames O. Diallo, Nd.Ng. Ndiaye, A. Diao et F. Diouf, celle qui a permis de démasquer le logisticien.
Informées, les quatre (4) victimes, dont une dame divorcée et mère de 3 enfants, ont saisies les gendarmes de la Brigade de Popenguine d’une plainte contre I. Diallo.
À la barre le prévenu a tenté de se défendre en évoquant la tentation et en invoquant Satan. Malgré ses excuses, les victimes ont demandé la destruction des vidéos pour éviter toute diffusion sur les réseaux sociaux.
Le verdict sera rendu le 23 janvier prochain.
pressafrik