L’ancien président du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », lors de la 13e législature, Cheikh Mbacké Bara Dolly réagit suite à l’élimination du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, de la course présidentielle.
Dans un entretien accordé au journal « Les Échos » de ce mardi 23 janvier, Cheikh Mbacké Bara Dolly estime que Karim Wade mérite bien ce qui lui arrive. « L’histoire m’a donné raison. Quand on veut diriger le Sénégal, on s’investit pleinement », exulte l’ancien responsable libéral.
L’ancien président du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », lors de la 13e législature réagit suite à l’élimination du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, de la course présidentielle.
Il explique : « Après qu’il (Karim) a été éliminé de la présidentielle de 2019, on s’est dit qu’il fallait nous projeter à la présidentielle de 2024. C’est au cours de nos discussions que je me suis permis de lui donner certains conseils pour gagner le fauteuil présidentiel ».
Cheikh Mbacké Bara Dolly précise que le premier conseil qu’il a prodigué au candidat du PDS est qu’il « renonce définitivement à sa nationalité française, et qu’il publie les preuves de sa renonciation pour que les Sénégalais puissent avoir entièrement confiance en lui et lui accordent leurs votes ».
Pour le deuxième, détaille-t-il, « connaissant mieux que lui les réalités Sénégalaises, je lui avais aussi conseillé de prendre une épouse sénégalaise pour s’ancrer davantage dans la société ; de présence une femme de la famille Sy de Tivaouane qui lui permettait d’avoir une entrée dans cette ville sainte puisque son statut de mouride lui garantissait déjà l’adhésion de Touba à son projet ».
Concernant le troisième et dernier conseil, il confie : « Enfin, je lui avais demandé de s’entraîner à parler wolof pour que cela soit une habitude au moment de la compagne électorale ». A l’en croire, Karim Wade s’est mis dans « tous ses états, allant même jusqu’à le traiter de raciste parce qu’il lui avait demandé de renoncer à sa nationalité française. »
Mais, souligne-t-il, « ce qui m’a fait le plus mal, c’est pendant qu’on était là à mener le combat pour sa candidature, en 2019, le monsieur était peinard au Qatar, gardant jalousement sa nationalité française ». L’ancien parlementaire retient que « la vérité, c’est que Karim Wade n’a aucune considération pour quiconque. » Il prédit que le PDS « va voler en éclats » car il doute que « certains responsables puissent pardonner à Karim Wade sa trahison ».
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