La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) a recueilli l’opinion des chefs d’entreprises au niveau du secondaire et du tertiaire.
Selon le document, dans l’industrie, les obstacles à l’activité les plus relevés sont la concurrence supposée déloyale (41%), la demande (34%), le recouvrement difficile des créances (31%), l’approvisionnement en matières premières (25%), la fiscalité (13%), la vétusté des équipements (9%), l’accès aux crédits (6%) et la corruption et fraude (3%).
En rythme mensuel, note la Dpee, le climat des affaires du sous-secteur s’est réduit de 1,9 point traduisant la prudence des répondants sur la production et les perspectives de stocks de produits finis.
S’agissant du sous-secteur du bâtiment et travaux publics, les difficultés liées à l’activité, mentionnées par les chefs d’entreprises ont, en particulier, le recouvrement des créances (75%), l’accès difficile au foncier (50%), la fiscalité (50%), la concurrence supposée déloyale (25%), l’accès au crédit (25%), la vétusté des équipements (25%) et l’insuffisance de la demande (25%).
Toutefois, l’indicateur du climat des affaires a connu une légère augmentation (+0,2point) sous les effets des soldes d’opinion positifs des commandes (privées et publiques) et dans une moindre mesure, des perspectives de commandes publiques.
Au titre du sous-secteur des services, les principales contraintes à l’activité sont le recouvrement des créances (50%), la concurrence jugée déloyale (44%), la fiscalité (31%), l’insuffisance de la demande (25%) et la corruption et fraude (13%).
En résumé, l’indicateur de ce sous-secteur a affiché une légère amélioration à la faveur de la progression des soldes d’opinion des tarifs appliqués.
Concernant le commerce, les contraintes citées sont le recouvrement des créances (71%), la demande (57%), l’accès au crédit (29%), la concurrence (29%), l’approvisionnement difficile en marchandises (14%) et la fiscalité (14%).
En rythme mensuel, le climat des affaires du sous-secteur s’est renforcé de 0,9 point en relation avec la confiance des enquêtés sur la bonne tenue du chiffre d’affaires attendu. Les perspectives de stocks de produits finis ont aussi contribué à l’amélioration de l’indicateur du sous-secteur.
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