Réunies au sein d’une entente communale Mbour, Somone, Saly, Ngaparou, Malicounda cherchent à créer de la richesse et des emplois dans la gestion des ordures.
»Ce programme a trois grandes composantes : une en rapport avec le renforcement des moyens d’existence pour améliorer les conditions de vie des populations ; une autre est en rapport avec la participation inclusive des acteurs territoriaux dans la gouvernance des ressources naturelles de la Petite-Côte. La troisième composante est constituée de la promotion des emplois verts ; ce que nous recherchons par rapport à cette composante, c’est au moins, créer plus de 100 emplois dans la zone à partir de la valorisation des déchets », explique Sécou Sarr, directeur Enda Energie.
Ce programme selon Sécou Sarr devrait permettre à ce que »les ordures soient une composante économique : les ordures ne constituent plus des déchets mais un moyen de création de revenus et de création d’emplois ».
Les maires confrontés au défi de la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, Enda Energie veut que les déchets soient une niche de création d’emplois et de revenus.
»L’appui de l’Union européenne nous a permis de mettre en œuvre un certain nombre d’activités qui permettraient aux femmes, notamment transformatrices, de pouvoir se renforcer. Mais également, aider la communauté des pêcheurs d’avoir des outils qui puissent leur permettre d’avoir de l’information par rapport à des dangers éventuels qui pourraient les guetter », assure Sécou Sarr.
Pour rappel, ce partenariat avec l’Entente intercommunale de la Petite-Côte regroupe cinq communes (Malicounda, Mbour, Ngaparou, Saly et Somone). Les responsables de ce programme cherchent à voir comment l’étendre à six autres communes pour se retrouver plus tard, à 11 communes, de Joal-Fadiouth jusqu’à Bargny.
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