Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a fait part de sa volonté de supprimer les institutions telles le Conseil économique social et environnemental (CESE), le Haut conseiller des collectivités territoriales (HCCT) afin de mieux rationnaliser les dépenses publiques. Une ambition que n’épouse pas Ngary Ngom, délégué régional de MIMI2024 à Thiès et allié de la coalition Diomaye président.
De plus en plus des voix contestataires font échos dans l’espace public concernant la volonté du Président Diomaye de supprimer certaines institutions telles le CESE et le HCCT.
Après Alioune Badara Ndao, dit « Badou Le Médiateur » leader du mouvement « Yewoulène les politiciens ça suffit », c’est au tour de Ngary Ngom, plusieurs fois chef de cabinet d’Aminata Touré (ancienne PM, ministre de la justice et présidente du CESE) de signifier son opposition à une telle volonté.
Invité de Sans Mesure de ce jeudi sur Mader TV, M. Ngom soutient que ces « institutions ne posent pas problème mais plutôt ceux qui les incarnent.
Pour l’exemple du HCCT, il est fondamental pour une bonne mise en œuvre de l’acte 3 de la décentralisation parce que reste persuadé que le développement doit commencer par la base d’où l’intérêt que cette dernière soit représentée au sommet ».
Toutefois, il admet que quand ces institutions sont utilisées que pour servir et caser un clientélisme politique, elles n’ont pas leur raison d’être.
C’est pourquoi il propose de renforcer ces institutions, de les « donner les moyens à la portée de leurs missions et revoir les critères de nomination pour promouvoir les compétences ».
Mieux, il suggère la fusion entre le CESE et le HCCT pour une meilleure rationalisation des dépenses.
Cependant, Ngary Ngom a salué les premières mesures prises par le Président Bassirou Diomaye Faye depuis son installation. Il s’agit de ses visites à Touba et Tivaouane, son premier voyage réservé au voisin de la Mauritanie ainsi que l’abrogation de certains décrets pris par son prédécesseur alors qu’il était en toute fin de mandat.