La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a réitéré, l’engagement de l’Etat à accompagner toutes les initiatives qui développent le cinéma et l’audiovisuel au Sénégal et en Afrique.
‘’Je voudrais vous redire notre engagement d’accompagner votre initiative et toutes celles similaires qui développent le cinéma et l’audiovisuel, à travers le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica)’’, a-t-elle dit.
Mme Gaye s’exprimait vendredi à l’ouverture de la 6e édition du festival Films femmes Afrique (FFA).
Accompagnée du secrétaire d’Etat à la Culture, aux industries créatives et au patrimoine historique, Bacary Sarr, elle a salué la pertinence du festival ‘’Films femmes Afrique’’.
Elle a également reconnu les ‘’avancées notables, reconnues et saluées dans le monde’’, obtenues par le Sénégal dans ce secteur.
S’agissant du thème choisi pour cette édition, ‘’Urgences climatiques et paix’’, la ministre a estimé qu’il met ‘’le doigt sur des préoccupations d’une actualité qui concernent toutes les parties du globe et l’avenir de l’humanité’’.
‘’ (…) le monde court un danger réel dont les effets annonciateurs défraient la chronique. Agissons ensemble pour arrêter le monstre hideux qui cherche les failles pour anéantir la plus belle création de Dieu’’, a-t-elle appelé.
Khady Diène Gaye a aussi salué le choix des organisateurs de décentraliser les activités du festival, sur la période du 5 au 10 mai, dans huit régions du pays.
” Un fait qui prouve, selon elle, que ‘’l’équité ne sera pas simplement un slogan’’.
‘’L’équité ne sera pas simplement un slogan, mais une réalité qui honore chacun et chacune qui aspire à la connaissance d’un monde nouveau’’, a-t-elle fait valoir, exprimant son intérêt pour le programme du festival dédié à la formation des réalisatrices.
Selon elle cette formation est ‘’une manière d’assurer l’emploi avant l’employabilité’’ pour ces dames.
Le festival a démarré par le film ‘’Goodbye Julia’’ du réalisateur soudanais Mohamed Kordofani, devant un public venu nombreux. Un film qui décrit le racisme entre sudistes et nordistes au Soudan mais aussi la séparation entre chrétiens et musulmans.
Ce film de deux heures, sélectionné au dernier festival de Cannes en 2023, montre un Soudan déchiré.
aps