La tension était vive ce week-end à Diougop dans la région de Saint-Louis, notamment au site de relogement provisoire des déplacés de la Langue de Barbarie.
C’était un véritable dialogue de sourds entre les autorités et les occupants. Certes, certains chefs de ménage ont regagné leurs logements définitifs mais d’autres sont sommés de quitter les lieux.
Ces derniers ont tout simplement refusé, soupçonnant même des magouilles dans la gestion du projet de Relogement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP).
Le porte-parole des vingt familles, Abou Diagne Seck, a rappelé que les unités mobiles d’habitation ne sont pas très commodes mais depuis des années, ils ont supporté les dures conditions de vie puisqu’ils n’avaient nulle part où aller.
Il avertit qu’ils ne quitteront les lieux qu’à la seule condition que les autorités leur trouvent de dignes logements pour héberger leurs familles.
A l’en croire, des personnes étrangères au projet sont relogées dans les bâtiments en dur au détriment des véritables bénéficiaires.
Des personnes identifiables venues des quartiers de Sanar, de Pikine, de Darou, de Ndiolofene et même de Touba occupent illégalement des maisons nouvellement construites par le projet, dénonce Abou Diagne Seck.
Les dirigeants du SERPP réfutent ces allégations
Ces accusations ont été balayées par l’expert en sauvegarde sociale du Projet de Relogement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP), Ousmane Ndiaye. A l’en croire, c’est un groupuscule qui s’active depuis quelque temps pour crier au scandale.
Ces derniers, dit-il, oublient qu’ils sont illégalement installés sur le site.
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