Le 1er mai 2024, alors que le monde célèbre la journée internationale des travailleurs, le Sénégal est confronté à des tensions sociales croissantes avec la fin du règne de Macky Sall. Les nouvelles autorités, sous la direction de Bassirou Diomaye Faye, ont engagé des pourparlers avec le patronat et les centrales syndicales dans l’espoir de répondre aux préoccupations des travailleurs.
Cette journée est marquée par diverses activités telles que des défilés, des conférences et des journées d’études.
Cependant, au Sénégal, l’année a été caractérisée par des grèves récurrentes, notamment celles des collectivités territoriales et des difficultés croissantes dans divers secteurs, y compris la presse, l’enseignement, la santé et les hydrocarbures.
Les négociations sont en cours dans certains secteurs, mais les enseignants du secteur privé ne voient pas encore d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.
Ainsi, les travailleurs attendent avec impatience de présenter leurs doléances aux nouvelles autorités, soulignant que les précédentes revendications n’ont pas encore été pleinement satisfaites.
Le dialogue social tripartite devrait être au cœur des discussions, avec un engagement à renforcer la protection sociale et la solidarité dans tous les secteurs.
Le 1er mai trouve son origine aux États-Unis, en particulier à Chicago, où une grève pour la journée de huit heures a éclaté le 1er mai 1886, suivie deux jours plus tard par une manifestation violemment réprimée par la police.
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