Comme à l’accoutumé, le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mai 2024. Parmi tant d’autres sujets évoqués lors de la réunion, le président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des « moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal ».
Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national.
En ce sens, le Président Diomaye a demandé au Gouvernement d’accélérer les « réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social ».
Pour le président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le « PROJET » d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier ministre et le ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.
Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la « promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique ».
Le président de la République a, d’ailleurs, indique le communiqué « magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal ».
Bassirou Diomaye Faye, « premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution », a demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.
Le président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.
Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un « agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international ».
pressafrik