Présent à la cérémonie d’ouverture de la 32eme édition du festival international de jazz de Saint-Louis hier, jeudi 16 mai, le maire de Saint-Louis Mansour Faye a fait un plaidoyer aux autorités étatiques pour la prise en charge des frais relatifs au festival.
« J’en ai profité tout à l’heure pour faire un plaidoyer à l’endroit des autorités de ce pays pour que ce festival puisse s’organiser dans les règles de l’art. Depuis plusieurs années, un chantier a été ouvert pour qu’un budget soit inscrit au niveau du ministère de la Culture pour prendre en charge les frais relatifs à l’organisation de ce festival et c’est ce chantier d’un budget de plus de 100 millions minimum par an dont nous souhaitons la réalisation.
C’est tout à fait possible et j’espère que le ministre en charge de la Culture a reçu ces échos et nous satisfera à travers non seulement le Premier ministre mais aussi le président de la République », a déclaré Mansour Faye.
Selon lui, le festival de jazz de Saint-Louis qui en est à sa 32éme édition, est un festival comme le festival de Rio, de Lausanne, d’autres pays.
«32 ans, ce n’est pas petit et nous voulons léguer ce festival aux générations à venir. D’où la nécessité pour l’Etat du Sénégal et l’ensemble de ses partenaires d’accompagner ce festival-là.
C’est 5 jours d’activités à fort impact économique et pour la population et pour l’ensemble hôteliers et les saint-louisiens », a-t-il ajouté.
sudquotidien