Les dommages liés à la sédentarité professionnelle et à l’inactivité physique pourraient être contrés par la consommation de deux à trois tasses de café par jour, selon une étude chinoise.
Le café pourrait-il prévenir les risques liés à la sédentarité et au manque d’activité ? C’est en tout cas ce que suggère une récente étude de l’université de Soochow (Chine).
Les personnes sédentaires et inactives sont notamment plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, d’hypertension ou d’obésité.
Près de « 95% de la population française adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis », selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publiée en 2022.
Dans cette recherche parue dans la revue BMC Public Health, les scientifiques ont analysé des données relatives au mode de vie de 10.000 adultes américains sur une période de dix ans. Les participants ont été interrogés sur le nombre d’heures qu’ils passaient assis au quotidien, et sur leur consommation hebdomadaire de café.
Résultats : les salariés qui passaient au moins six heures par jour assis à leur bureau avaient 33 % de risques en moins de décéder prématurément s’ils buvaient deux à trois tasses de café par jour par rapport à leurs collègues qui n’en consommaient pas.
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