L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré hier, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade
L’État du Sénégal est en train de finaliser les procédures de naturalisation de 491 réfugiés établis dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), signe des avancées notées dans ce domaine, a déclaré hier, jeudi, à Dakar, le vice-amiral Oumar Wade, président du Comité national de gestion des réfugiés, personnes déplacées et apatrides (CNRPD).
Quatre cent quatre-vingt-onze demandes “sont en cours de traitement auprès des services compétents, et nous espérons les finaliser durant cette année 2024”, a-t-il dit à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés. “La procédure de naturalisation menée par l’État du Sénégal a permis à 313 réfugiés vivant dans la vallée du fleuve Sénégal de bénéficier d’un décret de naturalisation en 2023”, sachant que 61 réfugiés avaient été précédemment naturalisés.
Cinq parmi eux “recevront ici, à titre symbolique, ce document essentiel sur le plan juridique, ce qui va leur donner des possibilités d’intégration socioéconomique”, a dit le vice-amiral, chef d’état-major particulier du président de la République. “Ces données sont en deçà des objectifs visés” par le Sénégal, a-t-il signalé lors d’une cérémonie consacrée à la Journée mondiale des réfugiés.
La question de la naturalisation, a signalé Oumar Wade, “est une illustration parfaite du thème de la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, la solidarité avec les réfugiés”.
Il assure que l’État du Sénégal, signataire des protocoles et conventions des Nations unies, “a pris l’option résolue d’intégrer les réfugiés dans la communauté nationale”.
Le président du CNRPD rappelle que le Sénégal a adopté en 2022 la loi portant statut des réfugiés et apatrides. L’État sénégalais renforce ainsi leur protection juridique et sociale. Oumar Wade souhaite que les Sénégalais fassent preuve de solidarité avec les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides.
“Ces personnes qui ont fui les violences et les persécutions” ont besoin de “bonnes conditions de vie” au Sénégal, a-t-il affirmé.
“Il faut qu’on leur assure la santé et un environnement sécurisé”, a ajouté le président du CNRPD. Le représentant au Sénégal de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés, Ali Mahamat, a exprimé sa gratitude envers les autorités sénégalaises pour le geste de “solidarité majeure” consistant à délivrer des décrets de naturalisation à “400 réfugiés mauritaniens qui vivent au Sénégal”.
sudquotidien