Soixante (60) experts volontaires mobilisables dans les 24 à 48 heures après la confirmation d’une urgence de santé publique sur le territoire national, ont reçu mardi dernier des autorités de la santé leur parchemin.
Ils ont été formés dans le cadre de l’initiative Renforcement et utilisation des groupes d’intervention en cas d’urgence (SURGE, sigle en anglais) qui a démarré au Sénégal depuis 2023 et a pour objectif d’améliorer la manière dont les pays africains font face aux situations d’urgence sanitaire, depuis la préparation jusqu’à la riposte en passant par la détection.
Le Sénégal a mis en place, mardi dernier, le corps de volontaires pour les urgences de santé publique, ou Experts AVoHC-SURGE.
Accompagné dans cette démarche par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soixante (60) personnes ont reçues des formations spécialisées, couvrant des modules tels que la gestion des opérations d’urgence de santé publique, les interventions rapides en laboratoire et la prise en charge des Violences basées sur le genre (VBG).
Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, qui a présidé la cérémonie, les 60 experts répondent aux critères de multisectorialité et de multidisciplinarité.
Ils proviennent ainsi de plusieurs ministères dont celui de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, celui de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, les ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de l’Industrie et du Commerce, des Forces Armées et celui Santé et action sociale.
«On trouve dans l’équipe des médecins épidémiologistes, des spécialistes de laboratoires, des experts en hygiène, des logisticiens, des experts en sécurité, des religieux, des socio-anthropologues, des médecins spécialistes en vaccination, des psychologues, des entomologistes, des spécialistes de la communication et des spécialistes des questions de genre», a-t-il renseigné.
Et d’ajouter : «nos capacités d’intervention doivent être au point à tous les niveaux. Ainsi, j’engage le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) à rendre opérationnel, dans les meilleurs délais, en collaboration avec les Directeurs généraux de la Santé, les équipes mobiles d’intervention et soutien».
De l’avis de Dr Sy, toutes ces actions s’inscrivent dans une perspective d’amélioration de l’état de santé de la population sénégalaise.
«Cette initiative, comme toutes les autres actions, doivent prendre en compte les préoccupations de nos communautés. C’est pourquoi nous devons maintenir la dynamique d’engagement communautaire et co-construction de nos interventions avec les communautés.
En effet, les urgences naissent dans les communautés et se termine dans nos communautés».
EN AFRIQUE DE L’OUEST, PLUS DE 33 MILLIONS DE PERSONNES REPARTIES DANS SIX (06) PAYS, EN SITUATION HUMANITAIRE URGENTE NECESSITANT UNE PRISE EN CHARGE VITALE
Au niveau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on informe que cet évènement entre dans le cadre de la mise en œuvre des trois initiatives phares développées par l’OMS, en collaboration avec l’Africa CDC, pour permettre à tous les pays d’améliorer leur capacité à se préparer, à détecter précocement les urgences de santé publique et à y répondre efficacement.
«Ces initiatives sont en ligne avec le quatorzième programme général de travail de l’OMS, adopté par l’ensemble des Etats membres», a renseigné la Représentante résidente de l’OMS au Sénégal.
Et de poursuivre : «l’initiative, SURGE (Renforcement et utilisation des groupes d’intervention en cas d’urgence) vise à garantir que les pays soient équipés pour mobiliser des ressources et répondre aux urgences de santé publique dans les 24 à 48 premières heures.
Elle se focalise sur quatre composantes judicieusement choisies que sont les ressources humaines, la coordination dans les urgences, le soutien logistique et la communication de risque et l’engagement communautaire».
Dans la mise en œuvre de l’accord de collaboration entre le gouvernement du Sénégal et l’OMS sur l’initiative SURGE, l’OMS a renseigné avoir mis à la disposition du pays une assistance technique et un financement de deux (02) millions de dollars américains pour les deux (02) prochaines années.
Ainsi, à l’endroit des bénéficiaires, la Représentante résidente de l’OMS a avancé : «votre expertise s’étend au-delà de l’épidémiologie et de la communication des risques ; elle couvre l’intégralité du spectre nécessaire pour la gestion des urgences. Plus crucial encore, cette formation a forgé en vous un esprit de résilience et une capacité à agir avec rapidité et détermination».
Rappelons que chaque année, la région africaine est confrontée au plus grand nombre de situations d’urgence sanitaire dans le monde.
En novembre 2023, la région faisait face à plus de 130 épidémies de maladies. Dans le Sahel, en Afrique de l’Ouest, plus de 33 millions de personnes réparties dans six (06) pays, vivent une situation humanitaire urgente nécessitant une prise en charge vitale.
sudquotidien
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