L’Opération contre le Trafic de Stupéfiants (OCRTIS) a démantelé un point de vente de crack, communément appelé la « maison du crack », ainsi que son réseau de collaborateurs. L’OCRTIS a mis fin aux agissements de Seydina Omar Diop, alias « Keuz », qui était le principal suspect dans cette affaire.
Le quotidien Libération renseigne que l’individu a été arrêté pour association de malfaiteurs, détention de crack en vue du trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment d’argent et tentative de corruption.
Le 13 juillet entre 10 heures 30 minutes et 22 heures 50 minutes, après plusieurs tractations, un élément de l’Ocrtis a réussi à s’infiltrer dans l’intérieur de la maison mis en cause après avoir gagné la confiance du dispositif de sécurité mis en place avant d’accéder à l’un des plateaux de consommation du produit illicite.
Aussi, il a « acheté » dix pierres de crack. Dans ce registre, il a pu identifier les collaborateurs du suspect présents sur les lieux et les usagers ayant élus domicile chez le sieur.
Mais, une fois la présence policière flairée, l’électricité de la maison: qui était complétement barricadée a été coupée volontairement.
L’assaut donné par l’Ocrtis avec l’appui d’un important dispositif de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip), a permis d’interpeller le principal suspect avec ses hommes de main mais aussi plusieurs usagers venus se ravitailler pour une consommation.
Il faut noter qu’au moment de lever le dispositif vers 06 heures, des notables du quartier n’ont pas manqué de saluer l’action de la police car le sieur Diop et ses inconditionnels avaient fini de réduire et d’embrigader la plupart de leurs enfants en guetteurs ou toxicomanes.
En même temps, plusieurs autres personnes ont été interpellées : Ndeye Coumba Kaba Diakhaté, Ramatoulaye Diéchiou, Daouda Fall, Moustapha Fall, Modou Diop, Souleymane Tall, Ablaye Diagne, Khadidiatou Doukouré, Mouhadou Moustapha Fall, Mamadou Diop et Modou Diouf. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, complicité de trafic et usage collectif de crack.
L’enquête a révélé que Seydina Omar Diop bénéficiait du soutien financier et logistique de certains de ses voisins qui l’aidaient à faire fonctionner son réseau de trafic et de consommation de crack.
Un dispositif de guetteurs était également mis en place pour surveiller les entrées et sorties.
L’intervention de l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a permis d’interpeller le principal suspect et ses complices, ainsi que plusieurs consommateurs qui s’approvisionnaient sur les lieux. Cette action a été saluée par les notables du quartier, car le trafic dirigé par Diop avait entraîné de nombreux jeunes dans la consommation de drogue.
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