« Génération Sacrifiée », une Coalition d’acteurs de la société civile « pour une cause Juste » a présenté son rapport d’enquête autour de la dissolution de l’Assemblée nationale et du référendum. D’après le document, ils sont 77 % de Sénégalais à avoir voté « OUI ».
L’étude a été effectuée sur un échantillon de 10 .000 Sénégalais (Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor, Kaolack, Fatick et Matam) et en collaboration avec le Cabinet Rémanagorée et « Touche pas à ma sœur » d’Ismaila Kamby.
« Le renouvellement de tous les membres de l’Assemblée nationale fera suite à une dissolution anticipée, occasion en or pour une recomposition nouvelle du paysage politique, quelques mois après l’accession du duo Diomaye-Sonko à la magistrature suprême. Un rendez-vous électoral qui, à coup sûr, sera centré autour des mesures de redressement de la situation économique nationale, reddition des comptes ainsi que la fameuse loi portant amnistie « , souligne le document.
Qui poursuit : « Aujourd’hui, plus que jamais, tous les signaux indiquent que cet Assemblé dit nationale doit purement et simplement être dissoute pour céder la place à la volonté populaire manifestée au 1er tour des élections présidentielles de mars 2024.
Il est vrai que nous pouvons pardonner entre citoyens, d’histoire et de géographie, concernant les évènements meurtris qui avaient plongé le pays dans chaos de 2021 à 2024 ; cependant, nous y avons laissé nos plumes, certains leurs vies et d’autres leurs biens. En guise de respect à leurs mémoires, nous avons le devoir de faire connaître la vérité et rien que la vérité ; c’est tout ce que les sénégalais demandent « .
« Toute autre attitude ne serait que diversion et mensonge continu.
Asseoir une nouvelle majorité au soir des élections législatives anticipées constituera un levier essentiel et incontournable pour notre marche vers la terre promise », renchérit la même source.
« Une modification de la constitution est également bien accueillie par les populations concertées, dans la mesure où cela va davantage consolider cette indépendance de la justice tant chantée. Quel que soit le chemin indiqué, projet de lois ou référendum, les conclusions consensuelles devront être votées et mise en applications comme une lettre a la poste«, ont souligné les auteurs du rapport.
De plus, ajoute l’étude «la constitution joue un rôle fondamental dans l’État.
En effet, elle est un instrument supérieur de protection des droits fondamentaux mais également de détermination du statut des pouvoirs publics. Elle apparaît comme un moyen de conciliation entre l’autorité de l’autorité de l’État et la liberté des citoyens.
Voilà pourquoi, toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.
Toutefois, cette nécessaire adaptation ne doit pas être un prétexte pour remettre en cause la stabilité des institutions. Et c’est la raison pour laquelle le constituant prévoit une procédure spéciale devant observée pour toute modification » .
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