La gestion du gaz sénégalais est en pleine mutation, marquée par l’incertitude qui entoure l’avenir du projet Yakaar-Teranga. Selon des informations relayées par DirectNews, cette quête de stabilité a pris une nouvelle dimension lors de la visite du ministre malaisien des Affaires étrangères, Mohamad bin Haji Hasan, à Dakar en mai dernier.
Africa Intelligence révèle que la recherche d’un repreneur pour Yakaar-Teranga a été au cœur des discussions entre le ministre malaisien et les autorités sénégalaises.
Le retrait de BP, un acteur clé dans le développement de Yakaar-Teranga, a laissé un vide que le gouvernement sénégalais s’efforce de combler.
DirectNews rapporte que les autorités sénégalaises ont clairement exprimé leur intérêt pour Petronas, la compagnie pétrolière malaisienne qui bénéficie d’une solide expérience sur le continent africain.
En réponse à cet intérêt, les autorités malaisiennes ont rapidement mis en contact les équipes de Petronas avec celles du Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une possible collaboration stratégique.
Cependant, cette transition n’est pas sans défis. Kosmos Energy, un autre acteur majeur impliqué dans le projet, a récemment annoncé une réduction de sa participation dans Yakaar-Teranga, accentuant ainsi les inquiétudes quant à l’avenir du projet. DirectNews souligne que les retards accumulés dans la production des champs gaziers, notamment ceux de Sangomar et de GTA, ajoutent une couche supplémentaire d’incertitude.
De plus, les opérations de Petronas sur le continent africain ne sont pas sans difficultés.
DirectNews rappelle que la compagnie malaisienne a été confrontée à divers problèmes en Afrique, ce qui pourrait compliquer son engagement au Sénégal. Ces défis, combinés aux incertitudes liées à la collaboration avec Kosmos Energy, laissent planer des doutes sur la viabilité à long terme du projet Yakaar-Teranga.
Alors que le gouvernement poursuit ses négociations avec Petronas, DirectNews souligne que l’avenir de Yakaar-Teranga reste incertain.
Cette situation pourrait annoncer une nouvelle ère dans le secteur énergétique sénégalais, où l’exploration des hydrocarbures nécessite non seulement des investissements robustes, mais aussi une gestion stratégique des partenariats internationaux.
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