Aïssa Kabo, Représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à Dakar, a mis en avant l’impact de l’Organisation régionale au Sénégal, notamment dans la digitalisation des secteurs du service public et le soutien au développement agricole.
D’après elle, l’Union a financé la recherche dans huit filières agricoles prioritaires, intégré des outils digitaux pour la gestion de la production et aménagé 1 000 hectares pour l’agro-sylvopastoralisme.
Intervenant dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, Aissa Kabo explique l’UEMOA a permis la « digitalisation 120 secteurs du service public sénégalais ». Mais pour la représentante résidente « c’est par le développement de l’agriculture que l’économie sous- régional, pourra connaître un plein essor ».
Elle a fait savoir qu’elle « couvre plus de 60% de la population active. C’est pourquoi, elle soutient que l’UEMOA a financé la recherche dans 8 filières prioritaires ».
Pour Mme Kabo, il s’agit notamment du « coton en ce qui concerne sa production, sa transformation et notamment l’utilisation de ses résidus pour fabriquer des meubles, le riz, le maïs, aquaculture, la pisciculture, la tomate et l’anacarde ».
Aissa Kabo a également assuré que les « outils digitaux sont bien intégrés dans l’agriculture.
Elle affirme que grâce au système d’informatisation mise en place, l’UEMOA a des statistiques à temps réel sur la production, la température et le climat dans les pays membres. Pour promouvoir la production agricole, notamment locale, le mois d’octobre est dédié aux produits locaux ».
122 magasins de stockage de semences installés
Selon elle, « c’est à travers des expositions et des foires que se fait la promotion de ces produits ». Pour aider les producteurs et les paysans dans leurs activités, elle informe que « 122 magasins de stockage de semences, ont été installés et 1000 hectares de agro-sylvopastorales ont été aménagés grâce à l’action de l’UEMOA au Sénégal » ;
Le domaine de l’hydraulique n’a pas été aussi en reste, Mme Kabo soutient que 452 forages ont été installés sur une période de 30 an au Sénégal. « Nous avons aussi installés des digues de protection contre l’avancée de la mer dans la zone de Rufisque à Diokoul et Thiawlène », a-t-elle affirmé.
Sur le volet culturel, la commission plaide pour la garantie des droits de propriétés artistiques et littéraires des artistes. Car, selon la Représentante résidente, il reste un secteur pourvoyeur d’emplois surtout pour les jeunes.
Sur le plan des infrastructures, l’Union a aussi mené des études sur l’aménagement du territoire en soutenant la réhabilitation de certaines routes. Des études sont aussi menées pour voir les lenteurs des procédures au niveau des frontières.
A cet effet, la Représentante a fait connaître que des postes frontières juxtaposés, ont été créés pour surveiller les formalités au niveau des frontières.
pressafrik