Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique Daouda Ngom a visité, mardi, plusieurs sites à vocation écologique et une usine de recyclage de plastique dans le département de Thiès, a constaté l’APS.
Daouda Ngom a entamé son périple par l’aire marine protégée (AMP) de Kayar, où il a échangé avec les femmes transformatrices qui travaillent avec l’équipe de gestion de l’AMP.
« Cette AMP est très importante pour l’État, parce qu’elle permet de conserver la biodiversité dans toutes ses dimensions, mais également c’est une source de revenus pour les communautés », a souligné Daouda Ngom.
Le ministre de l’Environnement s’est aussi rendu sur la bande des filaos, plantée en 1948, pour protéger notamment les établissements humains.
A Ndène, localité située sur cette bande de filaos, il a relevé les réalisations en cours, de la Direction des eaux, forêts, chasses et conservation des sols, notamment en matière de restauration écologique.
Selon lui, cette restauration écologique a permis de stabiliser les dunes, et par là, de protéger des cuvettes inter-dunaires propices au maraîchage.
Daouda Ngom souligne la place importante qu’occupe cette partie de la zone des Niayes, d’où proviennent ‘’80% des légumes frais du Sénégal ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a loué, en outre, le « rôle écologique fondamental »
de la fosse écologique située dans la forêt classée de Thiès, qu’il a visitée.
« C’est un réceptacle naturel des eaux pluviales, une zone de recharge de la nappe, mais également une zone de refuge de la faune sauvage’’, a noté M. Ngom
‘’Malheureusement, avec la pression foncière dans la zone de Thiès, la taille de la fosse a diminué, et elle est dans un état de dégradation que nous avons constaté », a-t-il dit.
« Nous allons essayer de prendre des initiatives allant dans le sens de restaurer cette fosse, afin qu’elle puisse continuer à jouer son rôle’’, a-t-il promis.
L’officiel a dit avoir été marqué, dans le cadre de cette tournée dans la région de Thiès, par l’étape de l’usine de recyclage de plastique, à un moment où le Sénégal traverse un « péril plastique », avec une production d’environ 200.000 tonnes de plastique par an, sur lesquelles la quantité recyclée « ne dépasse pas 10 à 15% ».
« Si nous voyons une entreprise qui s’active dans le recyclage du plastique, cela ne peut que nous faire plaisir’’, a-t-il confié.
Il s’agit d’une entreprise sociale qui s’active dans l’économie circulaire, en nouant un partenariat avec des GIE de femmes qui font de la récupération de plastique.
aps