Une semaine après la cérémonie d’investiture du candidat Amadou Bâ, Abdoulaye Diouf Sarr, coordonnateur des cadres républicains, rompt le silence. Dans cette interview accordée au journal « Point Actu », Diouf Sarr ne doute guère des capacités du « capitaine d’équipe » Amadou Bâ, à conduire la coalition Benno Bokk Yakaar à la victoire.
A l’en croire, Amadou Bâ est le dépositaire de toutes les forces qui se battent pour la consolidation de l’émergence au Sénégal. Interpellé sur les déclarations et la posture de défiance de Mame Mbaye Niang, Diouf Sarr balaie en touche et appelle à « tirer toutes les leçons de nos contradictions passées ».
Quelle lecture faites-vous de l’investiture de votre candidat Amadou Bâ ?
Après un processus accepté par tous les leaders de Benno Bokk Yakaar, le Président Macky Sall a proposé notre camarade Amadou Bâ, pour être le candidat de notre coalition à l’élection présidentielle du 25 février 2025.
Dès lors Amadou Bâ est le candidat de toutes les forces, qui se battent pour la consolidation de la perspective d’émergence du Sénégal. Et l’APR est naturellement la locomotive de la dynamique qui soutient le choix du Président Macky Sall.
Des leaders de votre parti avaient déclaré leur candidature avant de s’aligner sur le choix du chef de l’Etat, Macky Sall. Ces allers-retours ne sont-ils pas préjudiciables à votre candidat ?
Je trouve que votre question n’est pas d’actualité. Nous avons déjà transcendé ce débat de candidature à la candidature et sommes maintenant dans le combat pour la victoire de notre candidat dès le premier tour.
Vous-même avez déclaré votre candidature, avant de répondre sans condition à l’appel du président de la République. Qu’est-ce qui a motivé votre attitude ?
Moi, je suis un militant de surcroît coordonnateur des cadres de mon parti. Je dois être garant des principes qui fondent la discipline militante dans notre parti. Nous avions tous retenu, explicitement ou de manière implicite, accepté de soutenir le choix du Président Macky Sall.
A l’issue du congrès du jeudi dernier, tous les pouvoirs ont été donnés au président de la République, président de l’Alliance pour la République. Comment expliquez-vous cela ?
La motion présentée par notre camarade Luc Sarr, est parfaitement dans la philosophie des textes de notre parti et de sa culture. Votre candidat, Amadou Bâ, est-il suffisamment en mesure de réaliser les espoirs placés en lui, c’est-à-dire, gagner l’élection présidentielle ?
Pas le moindre doute ! Amadou Bâ a toutes les qualités d’un excellent capitaine d’équipe, qui va conduire l’équipe gagnante.
Pensez-vous qu’Amadou Bâ vit la même situation que vous aux dernières locales avec la défiance de Mame Mbaye Niang ?
Nous devons tirer toutes les leçons de nos contradictions passées, pour ne pas perdre de vue la contradiction principale, qui est le combat pour la victoire au soir du 25 février 2024.
Aujourd’hui que la collecte des parrainages est finie, quelles leçons en tirez-vous ?
À la lumière de la phase de parrainage, je pense qu’une réforme s’impose pour éviter que certains jouent avec les failles du système. Quand on retire des fiches de parrainage, on doit être certain de sa capacité à être candidat.
Vous êtes DG du Fonsis depuis 7 mois, quel bilan tirez-vous de vos interventions dans les domaines stratégiques du PSE ?
Le FONSIS a réalisé une année exceptionnelle, avec le deuxième meilleur résultat depuis 10 ans. L’exemple le plus éloquent, est le lancement de trois fonds d’impact cette année : le We Fund, le FIR et OYAAS CAPITAL.
leral