Lancée le samedi passé, la plateforme Activ’elles représente un pas de géant vers l’émancipation économique des femmes. Sa fondatrice, Maïmouna Dieng, est convaincue que l’entrepreneuriat féminin est essentiel pour l’autonomisation des femmes. « Nous sommes persuadées que l’entrepreneuriat féminin est une réponse concrète à l’autonomisation des femmes », affirme-t-elle.

Activ’elles est née de la nécessité de surmonter les défis spécifiques rencontrés par les femmes entrepreneures, notamment en matière de formation. La plateforme vise à fournir des formations sur mesure, alignées sur les demandes du marché, afin d’équiper les femmes des compétences, concepts et outils nécessaires pour développer des produits et services répondant aux besoins du marché entrepreneurial.

Comme l’explique Maïmouna Dieng, l’objectif est ambitieux : former 50 femmes par jour, soit 1500 par mois, 18 000 par an, et 30 000 sur cinq ans.

Face à ce besoin croissant de formation, Activ’elles s’engage non seulement à poursuivre ses programmes éducatifs, mais aussi à encourager les femmes à entreprendre pour surpasser ces objectifs.

La fondatrice souligne : « Nous voulons doter celles qui sont déjà dans l’entrepreneuriat des compétences nécessaires pour créer et gérer efficacement leurs entreprises, afin de maximiser les bénéfices pour tous. »

Pour accéder à ces formations, les inscrites sur la plateforme ne devront payer que 10 000 francs.

Toutefois, Maïmouna Dieng ambitionne de trouver des partenaires financiers pour réduire cette somme à seulement 1000 francs par module, rendant ainsi la formation accessible à toutes, y compris celles qui ne sont pas instruites.

« Nous envisageons de traduire la plateforme en français, wolof et anglais, afin de la rendre accessible à toutes les femmes, quel que soit leur lieu de résidence, leur niveau d’éducation ou leur langue maternelle », assure la responsable des ressources humaines à Prodac.

Au-delà de la formation, Activ’elles se propose de faciliter l’accès des femmes aux financements et subventions en les mettant en relation avec des structures étatiques et financières. Maïmouna Dieng promet également de développer un réseau pour relier ces femmes aux institutions financières susceptibles de les accompagner gratuitement.

Les responsables de la plateforme s’engagent à déployer tous les moyens nécessaires pour que toutes les femmes bénéficient de cette offre de formation, gratuitement si possible.

« C’est notre souhait », confirme Maïmouna Dieng, qui envisage même de se déplacer pour former les femmes sans accès à Internet dans leurs localités.

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