Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, a tenu une conférence de presse ce mardi 20 février 2024 pour s’expliquer sur l’actualité judiciaire, marquée par les vagues de libérations des détenus dits « politiques ». Interpellée sur les cas de Bassirou Diomaye Faye et de Ousmane Sonko, elle soutient que celle-ci ne dépend pas son « bon vouloir » encore moins « à la tête du client ».

“La seule chose que je peux dire les (Sonko et Diomaye) concernant, la libération ne se fait pas de façon massive pour notre bon vouloir où à la tête du client », a t-elle déclaré face à la presse.

Toutefois, s’empresse t-elle de dire ‘Il y a des dossiers qui s’apprécient cas par cas en fonction des éléments objectifs qu’il y a dans le dossier.

Pour le moment c’est là où nous en sommes. Est-ce que nous aurons encore un autre lot de dossiers à apprécier objectivement et à voir ce que nous allons faire. Certainement que oui. Quand je dis oui ça ne peut pas dire la libération de tout le monde. Tout est possible selon la loi et selon la procédure.

Tout est possible selon les éléments qui figurent au dossier ».

Interrogée sur le fait qu’un candidat soit dans les liens de détentions peut écorner l’image du Sénégal, Aissata Sall de couper court pour une précision.  » Mais il faut savoir que Bassirou Diomaye Faye était déjà en prison avant d’être candidat. Il est libre étant en prison d’être candidat.

La détention provisoire ne suspend pas, n’anéantit pas tous ces droits en tant que citoyen.

Maintenant est-ce qu’on va le libérer parce qu’il est candidat? S’interroge-t-elle. Être candidat n’est pas une condition de liberté ? Pour elle : Lorsque les procureurs vont s’assurer que les conditions sont réunies pour qu’il soit libre, qu’il demande sa libération, celle-ci sera actée”, a-t-elle fait savoir.

Avant de reconnaitre que « la démocratie du Sénégal souhaite d’ailleurs qu’ aucun politique encore moins du niveau oui il peut-être un candidat ne soit en prison »

pressafrik

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