En mai 2019, Mamadou Diop Decroix disait au Président Sall que la crise de confiance était profonde et qu’il ne servait à rien de l’ignorer. Le séjour prolongé de Khalifa Sall en prison tout comme l’exil de Karim Wade et leur exclusion de la dernière présidentielle alors qu’ils sont réputés représentatifs à côté d’une vingtaine d’autres candidats étaient totalement anti démocratiques. Invité l’émission Opinion de Walf, il a affirmé : »

Si Macky avait accepté ses conseils, on en serait à un autre niveau aujourd’hui. » Mais, estime Decroix, il n’est jamais trop tard pour bien faire.

Autrement, il approuve cette consigne donnée au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux par le Chef de l’Etat de trouver une possibilité de rétablir l’éligibilité à certains hommes politiques. Une décision du Chef de l’État en Conseil des Ministres qui fait penser à l’Amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall. »

Ce qui nous intéresse en tant qu’opposition est que la liberté démocratique passée outre en ce qui concerne Karim Wade soit rétablie. Dans un tribunal d’exception, la loi n’est pas respectée. Quand tu m’accuses de m’enrichir illicitement, il te revient de le prouver et non le contraire. C’est la même chose pour Khalifa Sall. Les raisons pour lesquelles ils ont été condamnés ne sont que politiques. Rien de ce qu’on leur reproche n’est prouvé. Ils ont cherché dans toutes les banques et n’ont jamais rien trouvé. Beaucoup ont été épinglés dans leur gestion sans suite ».

Sur un probable rejet de la loi par l’Assemblée nationale, Decroix affirme qu’on verra le moment venu. Sur une recomposition de l’espace politique avec un retour de khalifa et Karim, il a fait savoir que ces derniers sont déjà dans l’arène politique. Quid de Ousmane Sonko,? »il n’avait pas encore de parti a répondu l’invité.

seneweb

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