«C’est un honneur pour moi d’être présidente du jury de Dakar Séries. J’ai déjà plusieurs fois été présidente du jury, mais ce qui est important ici, pour Dakar Séries, c’est qu’il s’agit du premier festival panafricain dédié aux séries, qui a choisi de faire battre le cœur de la série à Dakar, dans notre pays.
La série est un genre qui a pris une grande importance à travers le monde. Nous avons de nombreux festivals et rencontres professionnelles, mais l’attention est souvent portée sur le court et le long métrages, ainsi que sur le documentaire, mais pas trop sur la série. Ce festival offre une opportunité de trouver une place pour ce genre. Aujourd’hui, c’est très bien qu’il y ait des initiatives telles que Série Mania et, aujourd’hui, Dakar Séries.
C’est une deuxième édition, mais vous allez voir des invités de qualité bien sûr, portés par une équipe de qualité.
Mais, c’est important pour le Sénégal de recevoir toutes ces gens-là parce qu’aujourd’hui, je trouve que la série a réconcilié le spectateur sénégalais avec son contenu créatif. Pendant des années, les longs métrages étaient presque inaccessibles ici.
Les longs documentaires, on ne les voit que dans les festivals à travers le monde et peu au Sénégal.
La série, en revanche, a permis au Sénégalais lambda de renouer avec le travail des réalisateurs et créateurs sénégalais et africains. Et je trouve que Dakar Séries met en valeur tout ce travail-là, pas seulement des séries sénégalaises, mais aussi des séries africaines.
Et donc, ce festival est l’occasion pour le public sénégalais de voir aussi ce qui se fait dans la sous-région et dans les autres pays africains en termes de séries.»
Lequotidien