Jean Luc Mélenchon foulera ses pieds à Dakar du 14 au 18 mai 2024. Le leader de la France Insoumise sera, lors de sa visite au Sénégal accompagné d’une forte délégation.

Entre Ousmane Sonko, leader du Pastef et Jean Luc Mélenchon de la France Insoumise leur relation est un secret de Polichinelle. Les deux hommes entretiennent des liens étroits.

En témoignent les soutiens et indignations de l’homme politique français quand Ousmane Sonko était « brimé » par l’ancien régime.

Ainsi donc, la présence de monsieur Mélenchon au Sénégal est pour consolider les relations entre le Pastef et la gauche radicale française.

Le Pastef de Ousmane Sonko n’est pas aussi en reste.

Pour donner de l’ampleur à l’évènement, le parti s’est fendu d’un communiqué pour informer l’opinion. Dans une note, le parti de Sonko mentionne ce qui suit : « Le Bureau Politique National de PASTEF- LES PATRIOTES informe l’opinion qu’il accueillera à Dakar du 14 au 18 mai une délégation des INSOUMIS français sous la conduite de monsieur Jean Luc MELENCHON.

Cette visite entre dans le cadre de la consolidation des liens existants entre nos deux formations politiques qui partagent la vision d’un monde juste et solidaire dans le respect de la souveraineté de chaque peuple ».

Embouchant, la même trompette, le leader de la France Insoumise, à travers une note, a lui aussi révélé les raisons de son séjour au Sénégal.

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO).

Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko », en voici quelques unes des raisons de son séjour étalées dans une note.

Plus loin, poursuit, le leader de la gauche radicale,  » depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal.

Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon.

De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté.

Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas ».

Enfin, et comme indiqué dans la missive du Pastef, « cette rencontre sera suivie d’une série d’activités dont une conférence publique avec les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui sera tenue le jeudi 16 mai 2024 sur l’avenir des relations Afrique-Europe ».

pressafrik

Part.
Laisser Une Réponse

Exit mobile version