En réaction aux critiques reprochant à l’Association des écrivains du Sénégal (Aes) de ne pas faire de la place aux jeunes écrivains, le nouveau président Abdoulaye Fodé Ndione répond par un appel à l’ouverture. Il invite les jeunes auteurs à franchir les portes de l’association.

L’Association des écrivains du Sénégal a élu un nouveau bureau il y a quelques semaines. L’écrivain et éditeur Abdoulaye Fodé Ndione prend ainsi la suite de Alioune Badara Bèye, décédé au mois de décembre dernier. Cette semaine, les membres du Bureau exécutif de l’Aes ont rencontré la presse. L’occasion de répondre à certaines accusations concernant le manque d’ouverture de l’association.

C’est un «mauvais procès», se défend la nouvelle équipe dirigeante de l’association, élue pour un mandat de trois ans. «L’association n’a jamais été fermée.

Elle a toujours été ouverte parce qu’il y a des jeunes qui sont aussi dans l’association. Maintenant, le Sénégal a tellement d’écrivains talentueux, de jeunes écrivains talentueux, qu’ils doivent franchir aussi le pas», a déclaré le nouveau président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Abdoulaye Fodé Ndione. «On doit ouvrir et recevoir beaucoup de gens, mais dans cette ouverture qui va arriver aussi, il y aura des conditions.

Le statut de l’association doit être préservé et des conditions d’adhésion vont être mises en place pour permettre à tous ces jeunes de nous rejoindre», renchérit le nouveau président de l’Aes.

Ce dernier souligne que le nouveau bureau renforce l’esprit d’ouverture ayant animé l’association qu’il dirige. «Quand on entend les jeunes écrivains au Sénégal, parce qu’ils nous parlent, nous comprenons la dimension de l’adhésion. Si vous voyez la composition du bureau, nous avons essayé de satisfaire tous les axes qui pourraient être des lieux de discussion.

Le bureau a été renforcé avec un secrétaire chargé des régions.

C’est pour vous dire simplement combien on est soucieux de massifier l’association. Beaucoup de régions ont des associations, et ces associations devraient nous rejoindre», mentionne Abdoulaye Fodé Ndione.

Nouvelle mission
Consolider l’héritage laissé par Alioune Badara Bèye et renforcer la place des écrivains sénégalais sur la scène nationale et internationale constitue l’une des missions que comptent dérouler le nouveau président de l’Aes et ses collaborateurs. «Alioune Badara Bèye nous a laissé un héritage assez conséquent que nous devons consolider», fait savoir le nouveau président de l’Aes, qui renseigne que son prédécesseur reste gravé dans la mémoire de ses collaborateurs.

«Nous lui rendons encore hommage ce matin, et nous le ferons constamment», témoigne Abdoulaye Fodé Ndione. Les membres de l’association font aussi part de leur vœu de voir la rue qui passe devant le siège de l’Aes, porter le nom du regretté Alioune Badara Bèye.

Assainir le secteur de l’édition
Selon Pape Faye, le secteur de l’édition est au cœur des préoccupations chez les écrivains qui veulent de mesures pour que le secteur profite davantage aux écrivains. «On ne peut pas parler d’une association d’écrivains sans évoquer l’édition. Le secteur doit être assaini pour permettre aux auteurs d’être mieux publiés et diffusés», a plaidé le nouveau président de l’Aes.

Ce dernier et ses collaborateurs comptent rencontrer les autorités et s’engagent à mener des actions pour offrir aux écrivains un meilleur cadre d’édition et de diffusion de leurs œuvres.

Le nouveau bureau de l’Aes est composé, entre autres, du président Abdoulaye Fodé Ndione, de Seydi Sow, premier vice-président, Sokhna Benga, deuxième vice-présidente, du Secrétaire général Djibril Diallo «Falémé».

lequotidien

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