Le koriste sénégalais, Lamine Cissokho, fait partie de ceux qui font la fierté du Sénégal et de l’Afrique sur la scène internationale. Doté d’un talent remarquable certifié par la critique nationale, l’héritier du virtuose Lalo Kéba Dramé compte perpétuer cet héritage culturel d’une valeur inestimable.

Du Mali à la Guinée, en passant par la Gambie, le musicien sénégalais occupe une place prépondérante dans les cœurs des mélomanes issus de la communauté mandingue.

Après ses collaborations avec de grands musiciens européens et américains, Lamine Cissoko était en tournée américaine en compagnie d’artistes africains comme Habib Koité.

Le projet avec Habib Koité, Aly Keita, ballafoniste (Côte d’Ivoire), Mama Koné, percussionniste malien, qui s’intitule « Mandé Silo » (la route du mandingue) est pour valoriser la musique mandingue et réunir des instrumentistes de différents pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Mali, le Sénégal, la Guinée, la Gambie et la Côte d’Ivoire. Lamine Cissokho a animé 17 concerts dans plusieurs villes et États. Ce qui fait de lui un véritable porte-étendard de la musique populaire mandingue.

Lamine Cissokho est attendu au Sénégal pour des concerts inédits aux côtés du talentueux Ibou Calebasse pour un duo formidable avec deux cultures différentes.

Interrogé par Seneweb, le virtuose de la kora ambitionne de faire rayonner sa culture et sa musique dans son propre pays. « En ce qui concerne mes deux concerts à Dakar, ce sera les 13 et 14 décembre. Je prépare un nouvel album de jazz avec le pianiste de jazz français Olivier Hultman, après un album en ligne, « Double Skyline ». On sera à Dakar le 28 décembre pour un concert privé de jazz.

Je passerai au festival international de la kora à Ziguinchor qui se tiendra du 27 au 29 décembre.

Je vais me produire le 29 pour la clôture. C’est une occasion pour moi de vendre ma culture. C’est bien d’être en Europe sur les plus grandes scènes, mais le plus important c’est d’être connu chez soi d’abord. J’aime mon pays et je ne cesserai jamais de vendre son identité culturelle ici et ailleurs », nous a-t-il confié.

Lamine Cissokho est né et a grandi en Casamance.

Il est issu d’une lignée de griots d’Afrique de l’Ouest. Considéré comme ambassadeur et dépositaire de la tradition orale, il prépare son prochain album qui sera exclusivement jazz et kora.

seneweb

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